Mexique, sous l’emprise du Coca / Lycée Rotrou / Dreux / 29 mars / 19 h.

Quand :
29 mars 2019 @ 19 h 00 min Europe/Paris Fuseau horaire
2019-03-29T19:00:00+01:00
2019-03-29T19:15:00+01:00
Où :
DREUX - Lycée Rotrou
Coût :
Gratuit

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Mexique, sous l’emprise du Coca”

Un film de Julie Delettre (2016)

Résumé du documantaire :

Le Mexique est le pre­mier pays consom­ma­teur de Coca-Cola dans le monde et repré­sente à lui seul plus de 40 % des ventes de la marque en Amérique du Sud. Diabète, obé­si­té, hyper­ten­sion mais aus­si assè­che­ment de cer­taines régions, les consé­quences néga­tives se mani­festent tant à l’échelle indi­vi­duelle, éco­no­mique qu’environnementale. Ce docu­men­taire témoigne de la manière dont la firme Coca-Cola a implan­té à San Cristobal de Las Casas sa plus grosse usine dans les années 1980. Depuis, elle y pompe l’eau néces­saire à sa pro­duc­tion, pui­sant direc­te­ment dans la nappe phréa­tique de la ville jus­qu’à en assé­cher cer­taines com­mu­nau­tés alen­tours. Pour fabri­quer un litre de Coca, il ne fau­drait pas moins de six litres d’eau.
Entré dans l’ALENA en 1994, le Mexique a sui­vi les pas des Etats-Unis dans sa poli­tique libé­rale. La mul­ti­na­tio­nale amé­ri­caine s’est ain­si immis­cée par­tout. Pas un vil­lage qui ne soit label­li­sé aux cou­leurs de la marque.

 

Julie Delettre

Julie Delettre, réalisatrice

 

Ce film a été sélec­tion­né dans le cadre du fes­ti­val ALIMENTERRE

Avis du comi­té de sélec­tion 2018 :

A tra­vers l’exemple de l’en­tre­prise mul­ti­na­tio­nale Coca-Cola implan­tée au Mexique, on découvre les consé­quences du trai­té de libre-échange sur la popu­la­tion du Chiapas, au Sud du pays : pro­blèmes de san­té, ingé­rence poli­tique, dégra­da­tion de l’en­vi­ron­ne­ment, menace sur la culture maya. Face à la firme, les popu­la­tions locales s’or­ga­nisent pour trou­ver des solu­tions et se réap­pro­prier leur res­source naturelle.

Adapté à tous les publics, ce docu­men­taire invite au débat sur nos choix de consom­ma­tion et leurs mul­tiples impacts, mais aus­si sur l’eau comme « bien com­mun » dans le contexte de la mondialisation