Collège Jean-Moulin
Moratoire d’un an sur la fermeture !

Chartres Rassemblement Collèges J.Moulin 13-02-2018 A

Le ras­sem­ble­ment des col­lèges char­trains le 13 février 2018 devant la Préfecture

Chartres Rassemblement Collèges J.Moulin 13-02-2018 C

Le ras­sem­ble­ment des col­lèges char­trains le 13 février 2018 devant la Préfecture

La FSU-28 communique :

Lors du CDEN de ce lun­di 12 mars Mme la Préfète a annon­cé que « l’État a déci­dé un mora­toire d’un an sur la fer­me­ture du col­lège Jean-Moulin ». Elle a jus­ti­fié ce mora­toire par la néces­si­té de « don­ner du temps aux per­son­nels et aux élèves pour se pré­pa­rer à ce chan­ge­ment » ain­si qu’à « l’existence d’un débat sur l’échéance »… tout en pré­ci­sant que les délais n’étaient pas remis en cause ! La repré­sen­tante du Conseil Départemental (CD) s’est empres­sée de le confir­mer en indi­quant que « le col­lège Jean-Moulin II ouvri­ra bien à la ren­trée 2020 ». Mme la Préfète a insis­té sur le fait que ni la per­ti­nence du pro­jet de démé­na­ge­ment ni la néces­si­té d’une fer­me­ture pro­vi­soire n’étaient remises en cause.

LA FSU est inter­ve­nue pour sou­li­gner l’absurdité de la situa­tion où l’État reporte la fer­me­ture sans oser en avouer la vraie rai­son, c’est-à-dire les doutes de l’Éducation Nationale sur les délais et sur la capa­ci­té du CD à tenir son calen­drier ! Pire, ce mora­toire ne fait que pro­lon­ger le sup­plice des per­son­nels et des parents d’élève. C’est pour­quoi la FSU a réaf­fir­mé qu’il était temps de pas­ser à la seule solu­tion accep­table par tou-te‑s : le trans­fert de mur à mur du collège !

La FSU a éga­le­ment insis­té sur la néces­si­té de revoir la sec­to­ri­sa­tion pré­vue à terme (une fois Jean-Moulin II ouvert)… ce que les repré­sen­tants de l’État et du Conseil Départemental ont recon­nu en affir­mant qu’il fau­drait reve­nir notam­ment sur celle du col­lège Mathurin-Régnier… et en allant jusqu’à dire que la sec­to­ri­sa­tion pré­sen­tée avec beau­coup d’aplomb au CDEN du 18 décembre 2017 n’était qu’un brouillon !

Pierre Licout, co-secré­taire de la FSU-28