Blessée par flashball à Montpellier,
Kaïna témoigne à Nogent-le-Rotrou

Vidéo enre­gis­trée le 12 jan­vier 2019

 

Depuis le début du mou­ve­ment des Gilets Jaunes, le moteur de recherche Check News (créé par le quo­ti­dien Libération, qui a pour objec­tif de véri­fier les infor­ma­tions et de débus­quer les fake news) recense en conti­nu les bles­sés graves dus à des vio­lences poli­cières. Après l’acte IX du mou­ve­ment, le bilan s’établit à 94 par­mi les­quels 69 par des tirs de « lan­ceur de balle de défense ».

Dès le 7 décembre der­nier, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), deman­dait, dans un com­mu­ni­qué (ci-après), d’ « inter­dire l’usage des fla­sh­ball et gre­nades pour le main­tien de l’ordre » arguant que « Les drames humains qui se nouent dans le cadre du péri­mètre de la contes­ta­tion citoyenne, tant pour les mani­fes­tants que pour les forces de l’ordre impli­quées dans ces vio­lences, ne sau­raient davan­tage se mul­ti­plier ».

Malheureusement, la LDH n’a pas été enten­due. Le 31 décembre, cinq Gilets Jaunes ont été gra­ve­ment bles­sés à la tête, à Montpellier. Kaïna, l’une de ces vic­times, venue se repo­ser dans sa famille à Nogent-le-Rotrou, a répon­du à nos questions.

Kaïna blessée à Montpellier avec son gilet jaune

Kaïna avec son gilet jaune, rue Villette-Gâté à Nogent-le-Rotrou

CP-LDH-Usage-des-armes 07-12-2018

Pour télé­char­ger le com­mu­ni­qué en PDF, cli­quez sur le document