Une Seconde Femme / CinéCentre / Dreux / 25 novembre / 20 h.

Quand :
25 novembre 2019 @ 20 h 00 min Europe/Paris Fuseau horaire
2019-11-25T20:00:00+01:00
2019-11-25T20:15:00+01:00
Où :
DREUX - CinéCentre
5 esplanade du Champ-de-Foire
Coût :
9,50 € (hors réductions)
Contact :
CinéCentre Dreux
02 37 46 09 37

Logo Ciné Centre DreuxLogo CIDFF37-28

 

 

Une Seconde Femme

Un film d’Umut Dağ (2012)

 Suivi d’un débat avec Karima Bellamine et Marie Bossard du CIDFF

 

Présentation du film

Fatma vit à Vienne avec son mari, Mustafa, et leurs six enfants. Depuis toutes ces années, elle essaie de pré­ser­ver les tra­di­tions et le pres­tige social de leur famille d’immigrés turcs.
Ayse, une jeune fille de 19 ans est choi­sie dans un vil­lage en Turquie pour offi­ciel­le­ment épou­ser leur fils et se joindre à la famille.
La réa­li­té est toute autre ; en secret, parce que Fatma l’a déci­dé, Ayse est pro­mise au père, en tant que seconde épouse.
Dès lors, une rela­tion de confiance et de com­pli­ci­té va se déve­lop­per entre les deux femmes.
Mais cet évé­ne­ment va mettre en péril l’équilibre de toute la famille, qui devra faire face au regard de la com­mu­nau­té et à de nou­velles difficultés…

 

La bande annonce

 

Quelques avis sur le film

Le Monde, Jacques Mandelbaum

Attentif à mille détails qui sonnent ter­ri­ble­ment juste, aux anti­podes du prê­chi-prê­cha poli­ti­que­ment cor­rect, ce film est mani­fes­te­ment réa­li­sé par un cinéaste qui sait de quoi il retourne, et qui ouvre avec intel­li­gence et talent à la com­plexi­té de son sujet.

Le Parisien, Pierre Vavasseur

Ce pre­mier long-métrage d’un cinéaste issu d’une famille d’im­mi­grés turcs ins­talle sa force d’i­mage en image, jus­qu’à tour­ner à la tra­gé­die antique avec des ingré­dients modernes. Parfaitement inter­pré­té, “Une seconde femme” témoigne des ravages cau­sés par des tra­di­tions dépas­sées face à l’é­vo­lu­tion des sociétés.

Cahiers du Cinéma, Nicolas Azalbert

Une seconde femme” pour­rait être un brû­lot contre les tra­di­tions archaïques (…), une cri­tique sociale du matriar­cat ou encore une dénon­cia­tion de la poly­ga­mie. Si le film évite tous ces écueils, c’est qu’il a l’in­tel­li­gence de tou­jours main­te­nir un coup d’a­vance sur son spec­ta­teur, créant chez lui un besoin de com­prendre plus que de juger.

Critikat.com, Carole Millerili

Avec une atten­tion par­ti­cu­lière au fil­mage des visages, sou­vent sai­sis en gros plans et en longue focale, Umut Dag dresse le por­trait habile d’une tri­bu de femmes dont les rela­tions fusion­nelles peuvent les mener jus­qu’à une vio­lence extrême.