Atelier de conversation / Enfants du Paradis / Chartres / 31 mai 2018 / 20 h.

Quand :
31 mai 2018 @ 20 h 00 min Europe/Paris Fuseau horaire
2018-05-31T20:00:00+02:00
2018-05-31T20:15:00+02:00
Où :
CHARTRES
Enfants du Paradis
Coût :
Tarif habituelréduit 6,80 €
Contact :
CRIA28
02 37 36 06 19 et 06 95 97 41 27

Logo lumineux Les Enfants du paradis

Logo CRIA28

 

 

 

Atelier de conversation”

Un film de Bernard Braunstein (2018)

 

 

Présentation du documentaire

Dans la Bibliothèque publique d‘information, au Centre Pompidou à Paris, des per­sonnes venant des quatre coins du monde se ren­contrent chaque semaine, dans l‘Atelier de conver­sa­tion pour par­ler fran­çais. Les réfu­giés de guerre côtoient les hommes d‘affaire, les étu­diants insou­ciants croisent les vic­times de per­sé­cu­tions poli­tiques. Malgré leurs dif­fé­rences, ils par­tagent des objec­tifs com­muns : apprendre la langue et trou­ver des allié(e)s et des ami(e)s pour pou­voir (sur) vivre à l‘étranger. C‘est dans ce lieu rem­pli d‘espoir où les fron­tières sociales et cultu­relles s‘effacent, que des indi­vi­dus, dont les routes ne se seraient jamais croi­sées, se ren­contrent d‘égal à égal.

 

 


 Bande annonce sui­vie d’une inter­view du réalisateur

Quelques avis sur le film

 

Le Parisien, Marine Quinchon

Il s’agit au moins autant d’écouter que de s’exprimer, et le réa­li­sa­teur filme en gros plan les réac­tions des étran­gers qui recon­naissent leurs états d’âme dans ceux de leurs voi­sins de chaise. Il y a des moments de grâce, d’autres qui nous interrogent.

 Le Monde, Murielle Joudet

Si, par­fois, la polé­mique enfle sur des sujets déli­cats, l’atelier est sur­tout une paren­thèse cha­leu­reuse où se confier, un havre de paix plan­té au milieu d’une ville qui se montre par­fois inhospitalière.

ATD-Quart monde, Bella Lehmann-Berdugo

 Il y a des fous rires -« non les Chinois ne sont pas plus des man­geurs de chien que les Français de che­val », il y a des dif­fé­rends sur les reli­gions (vifs échanges), de l’émotion aus­si. La soli­tude, le désar­roi affleurent par­fois. Parler s’avère thé­ra­peu­tique. Certains sont là pour se faire des amis. Beauté des visages et regards atten­tifs les uns aux autres : une bou­lan­gère japo­naise, un cal­li­graphe ira­kien, une jeune mariée amé­ri­caine, tous s’écoutent avec empa­thie. Ici en tout cas, en toute sim­pli­ci­té, les fron­tières sociales et cultu­relles s’effacent dans une ren­contre d’égal à égal.

 Télérama, Cécile Mury

Un beau voyage immobile.