Le droit de mourir dans la dignité / La Pléïade / Luisant / 7 novembre / 14 h. 30

On meurt mal au pays des droits de l’homme où les malades lour­de­ment han­di­ca­pés ou en fin de vie, inter­dits de dis­po­ser de leur corps, sont contraints de ” faire avec ” une éprou­vante et inutile ago­nie. Alors que près de 89 % de Français sont favo­rables à une mort médi­ca­le­ment aidée et humai­ne­ment choi­sie, il est urgent de por­ter cette situa­tion désho­no­rante sur la scène publique.

Yves de Locht

L’Association pour le Droit de mou­rir dans la digni­té (délé­ga­tion d’E&L) orga­nise une confé­rence à Luisant, le 7 novembre ani­mée par le Docteur belge Yves de Locht auteur du livre “Docteur, ren­dez-moi ma liber­té” . Celui-ci argu­mente : ” Il faut l’ac­cep­ter : il n’est pas tou­jours pos­sible de gué­rir. Chacun des patients que j’ai aidé à mou­rir a for­gé ma convic­tion : au-delà d’un cer­tain seuil, la souf­france ne doit pas se pro­lon­ger. Le “der­nier soin”, comme j’aime l’ap­pe­ler, fait par­tie de ceux que le méde­cin doit dis­pen­ser à celui qui le réclame. Ce n’est pas la vie que j’a­brège, c’est l’a­go­nie. ” Pour lui, qu’un malade incu­rable puisse deman­der et béné­fi­cier d’une eutha­na­sie est une évi­dence. Une liber­té dont rêvent tous les Français qui font le voyage jus­qu’en Belgique.