Calendrier
Du 23 septembre au 31 décembre 2023, le musée des Beaux-Arts consacre une exposition aux sculptures d'ouvriers et de paysans au travail réalisées par le chartrain Paul Richer entre 1889 et 1903.
Paul Richer et Jules Dalou :
regards croisés sur le travail sculptural
L'exposition Les nouveaux héros : Paul Richer et la sculpture du travail met en avant la production du sculpteur entre 1889 et 1903 où il manifesta un intérêt marqué pour la représentation des ouvriers et des paysans en action. Elle replace Richer dans l'histoire de la sculpture de la fin du XIXe siècle, notamment dans le contexte de la représentation du travail, en comparant ses œuvres avec celles de son ami Jules Dalou.
L'exposition commence par une introduction sur l'artiste, suivie du Portrait de Paul Richer par Jules Dalou. Elle présente ensuite chronologiquement ses œuvres, comme Le Faucheur (1889), Paysan à la bêche (1891), et Paysan à la houe (1892), ainsi que des reliefs en plâtre tels que La Moisson (1893) et Travaux des champs (1895).
Des dessins montrant des scènes de la vie rurale et agricole soulignent le talent d'observation de Paul Richer en tant que dessinateur. La mise en regard du Semeur en bronze (1896) avec les projets de monuments de Jules Dalou illustre le dialogue entre les deux artistes.
L'exposition se clôture en comparant deux œuvres de 1899 : le Paysan relevant sa manche n°0 de Jules Dalou et le Bûcheron de la forêt de La Londe de Paul Richer. Cette confrontation met en évidence les similitudes et différences dans la représentation des ouvriers par les deux sculpteurs, préparant ainsi le terrain pour la prochaine exposition en 2024 intitulée En chair et en os. Paul Richer, l'art au service de la médecine.
Jules Dalou, engagé dans la Commune
À la présentation ci-dessus empruntée au Musée des Beaux Arts de Chartres, ajoutons que sous la Commune, Jules Dalou fut officier au 83e bataillon fédéré et appartint à la Commission fédérale des artistes élue le 17 avril 1871 et fut désigné, ainsi que Jules Héreau, pour assister Oudinot, délégué administrateur provisoire des musées du Louvre [voir au 17 mai de notre chronique]. Le 3e conseil de guerre le condamna, par contumace, le 1er mai 1874, aux travaux forcés. Jules Dalou, exilé, passa plusieurs années à Londres avec sa femme et sa fillette. [informations du Maitron].
Informations pratiques
► Adresse
> 29, cloître Notre-Dame, 28000 Chartres.
► Jours et Horaires d'ouverture
> Du 23 au 31 octobre :
- Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
- Jeudi de 10h à 12h30 et de 14h à 20h.
- Dimanche de 14h à 18h.
> Du 1er novembre au 31 décembre :
- Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h.
- Jeudi de 10h à 12h30 et de 14h à 20h.
- Dimanche de 14h à 17h.
> Fermé exceptionnellement :
- Les 1er et 11 novembre.
- Le 25 décembre.
Le jeudi 28 septembre à 18h, la conférence "Paul Richer et la photographie", présentée par Dominique de Font-Réaulx, conservatrice générale au musée du Louvre, se tiendra au musée des Beaux-Arts.
> Entrée libre.
Dans le cadre de cette exposition, plusieurs visites guidées vous sont proposées :
- Jeudi 5 octobre à 18h, visite-conférence autour du Premier Artiste.
- Jeudi 19 octobre à 18h, visite-conférence autour du Premier Artiste.
- Jeudi 23 novembre à 18h, visite-conférence autour du Premier Artiste.
- Jeudi 14 décembre à 18h, visite de l'exposition par les élèves du collège Victor Hugo.
► Tarifs et réservation au 02 37 90 45 80.
Du 26 au 31 décembre, l'entrée est gratuite
Dans le cadre de cette exposition, une lectorale intitulée "Le travail c'est la santé" vous est proposée au musée des Beaux-Arts par la Compagnie du Détour.
> Dimanche 19 novembre.
> Tarifs et réservations au 02 37 90 45 80.
Manifestations artistiques est une exposition qui rassemble des œuvres d'artistes issus du territoire régional ou international et qui trouvent leur contexte de création dans les effets de la crise. Ainsi on retrouvera à travers les œuvres de Marina Abramović, Jonathan Bablon, Joseph Beuys, François-Xavier Chanioux, Marie Dubois, Duane Hanson, General Idea, Florent Lamouroux, Ségolène Thuillart, Anne-Lise Voisin et Brigitte Zieger autant d'images témoignant des marches blanches, des corps en lutte, des révoltes, des blocages, des dégradations matérielles et les manifestations qui traversent notre histoire contemporaine.
[caption id="attachment_23491" align="aligncenter" width="366"] Joseph Beuys, Ausfegen, 1972.[/caption]
[caption id="attachment_23488" align="aligncenter" width="364"] Florent Lamouroux, Déconditionnement, 2018.[/caption]
[caption id="attachment_23489" align="aligncenter" width="368"] François-Xavier Chanioux, The Blaze 3, 2020[/caption]
Horaires
Lundi , mercredi, jeudi et vendredi de 10h30 à 12h30
et du mercredi au dimanche de 14h à 19h.
Plus d'informations sur les évènements programmés en cliquant sur les titre ci-dessous :
► "Tu nourriras le monde" / CinéParadis / Chartres / 20 octobre / 20 h. / Débat avec Marc Dufumier
► Partir à l'aventure / Les Enfants du Paradis / Chartres / 27 novembre / 20 h.
► Eldorado / FAC / Chartres / 1er décembre / 20 h. 30
► Programme de l'après-midi « A vos graines, cultivez ! » (tout public)
Salle des fêtes de Mainvilliers
Dimanche 12 novembre de 14h à 20h
Gratuit
14H - 15h30 : atelier cuisine : réalisation collective d'un repas, atelier encadré par l'association Solibio avec ses légumes produits en maraîchage bio, solidaire et local
et
atelier de réalisation d'oyas, arroseurs autonomes écologiques et naturels
15h30 - 16h30 : Des grands jeux animés par CCFD terre solidaire : autour des enjeux de l'agriculture mondiale
Intermèdes de Mathieu Barbances « Chansons et contrebasse »
17h - 18h30 Présentation poétique des associations du collectif
rencontre et échanges autour des graines, ateliers
18h30-20h Dégustation tous ensemble de ce qui a été cuisiné en début d'après-midi !
Tout au long de l'après-midi, expositions
► de photos de Christophe Pénicaud et Marie-José Tubiana sur le travail invisibilisé des femmes dans l'agriculture dans différentes régions du monde,
► de travaux d'élèves du lycée Marceau en Arts Plastiques sur la charge mentale des femmes autour des travaux domestiques,
► d'œuvres d'artistes locaux sur l'écologie.
[caption id="attachment_23738" align="aligncenter" width="1024"] Photo Christophe Pénicaud[/caption]
[caption id="attachment_23684" align="alignleft" width="147"] Fanny Darbus[/caption]
[caption id="attachment_23683" align="alignright" width="171"] Émilie Legrand[/caption]
Deux sociologues Fanny DARBUS de l'Université de Nantes et Émilie LEGRAND de l'Université du Havre viendront présenter les résultats de leur travail qui a fait l'objet d'un livre aux éditions érès :
Santé et travail dans les TPE
S'arranger avec la santé, bricoler avec les risques
Résumé du livre : « Small is beautiful » ? Ferait-il vraiment mieux vivre et bon vivre dans les toutes petites entreprises ? Les auteures explorent sur le terrain l'articulation entre santé et travail au sein de TPE comptant moins de 10 salarié.es dans les secteurs de la coiffure, de la restauration et du bâtiment.
La statistique publique montre que la santé des salarié.es des TPE tend à être meilleure qu'ailleurs alors même que la présence de risques professionnels et de pénibilités y est plus forte, et que la prévention y est très peu développée. C'est ce que l'on peut appeler le paradoxe des TPE. L'enjeu de ce livre est d'en démêler les fils en s'intéressant à la manière dont dirigeant.es et salarié.es gèrent au quotidien les problèmes de santé et de travail.
Qu'il s'agisse des pratiques de prévention "maison" ou des troubles de santé, ces deux phénomènes passent bien souvent sous les radars des institutions et de la connaissance scientifique. L'enquête donne à voir les ficelles et les arrangements à l'œuvre pour tenir malgré tout, mais au prix de la santé des salariés et des patrons de TPE.
Dernière minute 18-11-2023 13:10
Le juge des référés n'a pas retoqué l'arrêté du Préfet d'E-&-L
La manifestation pour un cessez le feu à Gaza prévue ce samedi 18 novembre à 15 h
est INTERDITE
Nous donnerons plus d'informations en soirée
Dernière minute 17-11-2023 16:30
Dès que nous aurons la décision du juge des référés, nous la publierons sur ce site
Finalisée début 2019 et jouée activement depuis (plus de 150 fois), cette conférence gesticulée permet de présenter les constats et réflexions qui mènent à la nécessité de construire une démocratie dans notre alimentation en suivant le parcours de Mathieu, agronome engagé personnellement et professionnellement pour la souveraineté alimentaire et la transformation des systèmes de production agricole et alimentaires. Dans cette conférence gesticulée, Mathieu Dalmais vient présenter avec chansons, liens entre alimentation et santé et perspectives historiques sur l'instrumentalisation de l'alimentation, sa rencontre avec le sujet du droit à l'alimentation au sein de la Confédération paysanne et la façon dont ça a bousculé sa manière d'envisager la nécessaire transformation de notre agriculture.
« De la fourche à la fourchette » est un slogan classique, parmi d'autres comme « de la terre à l'assiette », « du champ à la table », des circuits courts alimentaires : ces alternatives de distributions qui visent à relocaliser la production et la consommation alimentaire, et parfois plus - produire plus écologiquement, mieux rémunérer la production agricole. Une urgence face aux désastre du complexe agro-industriel !
« Non ! L'inverse ! » insiste sur la prise de conscience de l'auteur de l'incapacité de ces circuits à généraliser la transformation nécessaire de notre système agricole et alimentaire et de la nécessité de réfléchir à l'inverse, en partant de celles et ceux qui mangent, de tout le monde, pour piloter un autre fonctionnement agricole et alimentaire.
Pour en savoir un peu plus...
Alors que les désastres écologiques, économiques et sociaux d'une agriculture industrielle ne sont plus à démontrer, les initiatives pour produire, transformer et consommer autrement fleurissent, des plus intéressantes aux plus détestables - mais bien trop souvent réservées à une partie seulement de la population. Les tenants de l'agriculture industrielle argumentent qu'elle est nécessaire pour nourrir les pauvres, et se réjouissent de l'existence d'alternatives éthiques juteuses, instaurant une dualisation des modèles agricoles et alimentaires qui ne remet nullement en cause leur système.
À l'autre bout de la chaîne, l'aide alimentaire, indispensable pour éviter que les plus précaires ne meurent de faim, est construite comme un soutien financier et idéologique à l'agriculture industrielle, privant ainsi du droit à l'alimentation - bien différent du droit à être nourri - plus de 7 millions de personnes en France. Et au delà des destinataires de produits de l'aide alimentaire, c'est 40% de la population française qui se sert la ceinture et se déclare insatisfaite de son alimentation.
Pour une sécurité sociale de l'alimentation ?
Il est urgent de penser comment généraliser l'accès de tous et toutes à une alimentation de qualité et choisie, comment orienter démocratiquement notre système agricole et alimentaire, sans quoi toute transformation du monde agricole est impossible, et sans quoi nous mangeons mal dans un pays riche, sans pouvoir choisir notre nourriture ! La conférence fait un retour sur les réflexions qui ont amené au lancement du projet de Sécurité sociale de l'alimentation à partir de 2017 et ses multiples rebonds depuis.
Mathieu Dalmais
[caption id="attachment_23604" align="alignright" width="144"] Mathieu Dalmais[/caption]
Agronome engagé, Mathieu oriente son parcours autour de l'idéal démocratique de souveraineté alimentaire. Membre de différentes associations de solidarité internationale et d'alternatives agricoles, engagé syndicalement, il prolonge également ce militantisme dans son parcours professionnel au sein d'associations et de syndicats pour une transformation sociale.
Après une première conférence gesticulée "Vous êtes l'élite de l'élite de l'élite de la France - Pourquoi je refuse mon diplôme d'ingénieur" qui propose une déconstruction de l'institution école d'ingénieur - pourquoi il est normal que cette institution forme les cadres du système agro-industriel que l'on combat ! - Mathieu présente aujourd'hui un second sujet : témoigner sa prise de conscience de l'importance de proposer un accès pour toutes et tous à une alimentation de qualité et des mécanismes de démocratie alimentaire pour mettre fin aux désastres économiques, sociaux et écologiques du système agro-indutriel.
Dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes
"L'Amour et les Forêts"
Un film de Valérie Donzelli (2023)
La projection sera suivie d'un débat
Synopsis
Quand Blanche croise le chemin de Grégoire, elle pense rencontrer celui qu'elle cherche. Les liens qui les unissent se tissent rapidement et leur histoire se construit dans l'emportement. Le couple déménage, Blanche s'éloigne de sa famille, de sa sœur jumelle, s'ouvre à une nouvelle vie. Mais fil après fil, elle se retrouve sous l'emprise d'un homme possessif et dangereux.
La bande annonce
Quelques avis sur le film
Le Point
Porté par le formidable duo d'acteurs et une mise en scène au cordeau, tout à la fois conte et thriller, le film nous précipite dans un labyrinthe infernal aux accents hitchcockiens. Glaçant.
L'Humanité par Michaël Mélinard
Blanche et Grégoire s'aiment. Mais la passion se mue en persécution quand l'homme se met à vouloir contrôler les faits et gestes de son épouse. Un thriller psychologique et le récit d'une émancipation.
Le Monde par M. Dl
À la cohérence du parti pris esthétique, s'ajoute la précision entomologique avec laquelle le film observe le mécanisme de l'emprise.
Bande à part par Isabelle Danel
Portrait d'une femme, anatomie d'une emprise, L'Amour et les forêts est plus qu'une fiction bien troussée sur un fléau de notre temps, qui trop souvent conduit au féminicide. C'est une radiographie et un avertissement. Et un grand film de cinéma.
Une "pause" dans le pilonnage systématique de Gaza par l'armée israélienne, qui a déjà fait plus de 10 000 morts civils, vient enfin d'être conclue. Elle devrait permettre la libération d'une partie des otages détenus par le Hamas, l'évacuation de blessés et l'entrée de ravitaillement et de secours médicaux dont ont tant besoin les Gazaouis depuis l'instauration du blocus total. Mais Nétanyahou a déjà promis que la guerre reprendrait de plus belle dès la trêve terminée.
Cette situation nous invite à poursuivre et intensifier nos actions pour que la pause se transforme en cessez-le-feu définitif et que s'instaure un processus de paix pour une solution juste et durable dans le respect des résolutions de l'ONU de 1967.
Le prochain rendez-vous est le rassemblement de ce samedi 25 à 15 h. à Chartres (voir appel et visuel sur cette page). Il est scandaleux que le Préfet d'Eure-et-Loir ait interdit le rassemblement de samedi dernier au prétexte que, lors du rassemblement du 4 novembre, des "propos pouvant être considérés comme antisémites et porteurs de haine raciale" auraient été entendus. Les organisations ont tenu à démentir solennellement cette affirmation en remettant une déclaration, ce 22 novembre, à la Préfecture.
La présence au rassemblement de samedi prochain sera donc aussi une façon d'affirmer que les libertés constitutionnelles d'expression et de manifestation sont précieuses pour tou·te·s les citoyen·ne·s.
L'appel pour ce samedi 25 novembre
*
Spectacle présenté dans le cadre de FESTISOL 2023
En hommage aux millions de victimes innocentes du Holodomor, famine artificielle et génocidaire orchestrée par le régime stalinien en Ukraine, en 1932-1933.
Chroniques du Prince Jaune
Représentation théâtrale en français
écrite et interprétée par
Marc TABORISKY et Philippe NAUMIAK
« Un soir, en France, en 1958, un réfugié frappe à la porte d'une église. Le prêtre, peu enclin à lui ouvrir, cède à sa demande qui n'est pas celle d'un sans-abri, mais celle d'un homme qui, en partance pour l'Amérique, souhaite lui confier les tourments de son âme liés à un cahier chargé de souffrance... »
[caption id="attachment_23587" align="aligncenter" width="375"] Philippe Naumiak et Marc Taborisky [© Thibault Garbez - La Manche Libre][/caption]
L'ouvrage de référence qui a servi de base au spectacle est UKRAINE 33, HOLODOMOR - Itinéraire d'une famille et témoignages de survivants
par Philippe et Anne-Marie Naumiak
Éditions Bleu et jaune, 2017
Finalisée début 2019 et jouée activement depuis (plus de 150 fois), cette conférence gesticulée permet de présenter les constats et réflexions qui mènent à la nécessité de construire une démocratie dans notre alimentation en suivant le parcours de Mathieu, agronome engagé personnellement et professionnellement pour la souveraineté alimentaire et la transformation des systèmes de production agricole et alimentaires. Dans cette conférence gesticulée, Mathieu Dalmais vient présenter avec chansons, liens entre alimentation et santé et perspectives historiques sur l'instrumentalisation de l'alimentation, sa rencontre avec le sujet du droit à l'alimentation au sein de la Confédération paysanne et la façon dont ça a bousculé sa manière d'envisager la nécessaire transformation de notre agriculture.
« De la fourche à la fourchette » est un slogan classique, parmi d'autres comme « de la terre à l'assiette », « du champ à la table », des circuits courts alimentaires : ces alternatives de distributions qui visent à relocaliser la production et la consommation alimentaire, et parfois plus - produire plus écologiquement, mieux rémunérer la production agricole. Une urgence face aux désastre du complexe agro-industriel !
« Non ! L'inverse ! » insiste sur la prise de conscience de l'auteur de l'incapacité de ces circuits à généraliser la transformation nécessaire de notre système agricole et alimentaire et de la nécessité de réfléchir à l'inverse, en partant de celles et ceux qui mangent, de tout le monde, pour piloter un autre fonctionnement agricole et alimentaire.
Pour en savoir un peu plus...
Alors que les désastres écologiques, économiques et sociaux d'une agriculture industrielle ne sont plus à démontrer, les initiatives pour produire, transformer et consommer autrement fleurissent, des plus intéressantes aux plus détestables - mais bien trop souvent réservées à une partie seulement de la population. Les tenants de l'agriculture industrielle argumentent qu'elle est nécessaire pour nourrir les pauvres, et se réjouissent de l'existence d'alternatives éthiques juteuses, instaurant une dualisation des modèles agricoles et alimentaires qui ne remet nullement en cause leur système.
À l'autre bout de la chaîne, l'aide alimentaire, indispensable pour éviter que les plus précaires ne meurent de faim, est construite comme un soutien financier et idéologique à l'agriculture industrielle, privant ainsi du droit à l'alimentation - bien différent du droit à être nourri - plus de 7 millions de personnes en France. Et au delà des destinataires de produits de l'aide alimentaire, c'est 40% de la population française qui se sert la ceinture et se déclare insatisfaite de son alimentation.
Pour une sécurité sociale de l'alimentation ?
Il est urgent de penser comment généraliser l'accès de tous et toutes à une alimentation de qualité et choisie, comment orienter démocratiquement notre système agricole et alimentaire, sans quoi toute transformation du monde agricole est impossible, et sans quoi nous mangeons mal dans un pays riche, sans pouvoir choisir notre nourriture ! La conférence fait un retour sur les réflexions qui ont amené au lancement du projet de Sécurité sociale de l'alimentation à partir de 2017 et ses multiples rebonds depuis.
Mathieu Dalmais
[caption id="attachment_23604" align="alignright" width="144"] Mathieu Dalmais[/caption]
Agronome engagé, Mathieu oriente son parcours autour de l'idéal démocratique de souveraineté alimentaire. Membre de différentes associations de solidarité internationale et d'alternatives agricoles, engagé syndicalement, il prolonge également ce militantisme dans son parcours professionnel au sein d'associations et de syndicats pour une transformation sociale.
Après une première conférence gesticulée "Vous êtes l'élite de l'élite de l'élite de la France - Pourquoi je refuse mon diplôme d'ingénieur" qui propose une déconstruction de l'institution école d'ingénieur - pourquoi il est normal que cette institution forme les cadres du système agro-industriel que l'on combat ! - Mathieu présente aujourd'hui un second sujet : témoigner sa prise de conscience de l'importance de proposer un accès pour toutes et tous à une alimentation de qualité et des mécanismes de démocratie alimentaire pour mettre fin aux désastres économiques, sociaux et écologiques du système agro-indutriel.
"Partir à l'aventure"
Un film de Lucie Hautbout, Gabrielle Bichat, Christine Forestier et Colombine Proust (2022)
suivi d'un débat avec Amandine Dupuy de la Confédération paysanne
En pleine crise de l'accueil migratoire en Europe, ce documentaire» donne la parole aux personnes en migration. Elles nous racontent leurs espoirs, leurs réalités et comment l'agriculture intervient dans leur parcours. Il a été réalisé par quatre étudiantes en agronomie de l'Institut Agro de Montpellier, Lucie Hautbout, Gabrielle Bichat, Christine Forestier et Colombine Proust. Le projet a été financé et soutenu par des structures associées à l'école notamment : la Chaire Unesco Alimentations du Monde, le réseau international Formation Agricole et Rurale (FAR), les Agro'nautes, Ingénieurs Sans Frontières France.
La bande annonce
La genèse du documentaire
À la croisée de migrations transméditerranéennes, le film documentaire « Partir à l'aventure » a été réalisé par quatre étudiantes en agronomie de l'Institut Agro de Montpellier pendant leur année de césure 2021-2022.
Inscrites dans le cursus "Ingénieur Systèmes agricoles et agroalimentaires durable Sud" (SAADS), Lucie Hautbout, Gabrielle Bichat, Christine Forestier et Colombine Proust ont initié le projet intitulé « Les champs au-delà des frontières ! » au sein de l'association Ingénieurs Sans Frontières Montpellier il y a plus d'un an et demi. L'objectif consistait à questionner les liens de ces migrations avec nos systèmes de production agricole.
Désormais, les caméras et les micros sont rangés, le logiciel de montage a fini de tourner et le film tourne dans la France entière !
"La Terre en morceaux"
Un film de Ariane Doublet (2015)
En sa présence
Présentation du documentaire
La France des ronds-points et des zones d'activité dévore l'équivalent d'un département de terre fertile tous les 7 ans. La terre devient rare, la terre devient chère. Promoteurs, jeunes agriculteurs, hypermarchés se la disputent. Le film met en évidence la logique folle qui change en profondeur le paysage et l'agriculture.
La bande annonce
Un avis sur le film
Enquête efficace au pays de l'étalement urbain, de l'accaparement des terres agricoles et de l'extension des zones commerciales et pavillonnaires. Réunissant agriculteurs, promoteurs et élus locaux, Ariane Doublet rend sensible ce processus qui semble inexorable, en permettant de mieux comprendre les enjeux de spéculation foncière et de supposée survie des communes rurales… Devant ce phénomène majeur, seule la résistance active semble pour l'instant compter, à la ferme des Bouillons devant Auchan, comme à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes face à Vinci.
Brieuc Mével
Coordinateur réseau d'éducation populaire à l'environnement et au développement durable La réalisatrice
[caption id="attachment_23666" align="alignright" width="111"] Ariane Doublet[/caption]
À la fin de ses études de montage à la Femis, Ariane Doublet signe avec d'autres un film très remarqué, Terras Nuevas, film d'archives amateurs sur la vie des pêcheurs de morue au large de Terre-Neuve tout au long du 20e siècle. À partir de là elle mènera simultanément une carrière de monteuse (Marcel Ophuls, Philippe Faucon, Vincent Dieutre, Pierre Creton…), et de cinéaste documentariste en arpentant un territoire qu'elle connaît de mieux en mieux : la Normandie. On peut retrouver dans son cinéma les traces de Monet et de Flaubert. Non seulement parce que c'est le même pays mais aussi parce qu'on y retrouve la volonté de percevoir et de montrer ce que le pays écrit. Ce que le paysage contient d'universel et de tragique.
Cinéma "Le Saint-Louis" au Theil (61)
À l'initiative de La Collective féministe du Perche
"Cachada"
Un film de Marlén Viñayo Santos (2019)
suivi d'un débat
Présentation du documentaire
La bande annonce (en espagnol, sous-titres anglais)
Un film sélectionné et primé par de nombreux festivals
Mise en scène et dramaturgie Vanessa Sanchez
Spectacle familial - marionnettes, sans paroles
Tout public, conseillé à partir de 8 ans
8 € - Réservations : saperlipopette@laligue.org ou 02 37 84 02 84
Présentation
Eldorado est un récit initiatique qui questionne la société d'hyperconsommation, les déséquilibres mondiaux, la place de l'humain, nos rêves et nos quêtes d'un avenir meilleur. On suit le périple de Marou, 11 ans. C'est une rêveuse qui quittera son pays monochrome et aride pour suivre une feuille de magazine, colorée et clinquante, qui vole au vent. Elle représente une ville éclairée par les néons, les écrans publicitaires et les phares de voitures. Par ce voyage, Marou va aller de désenchantements en désillusions jusqu'à tenter de se construire son propre Eldorado.
La bande annonce
Les créatrices et créateurs
Interprétation
Vanessa Sanchez et Emmanuel Leckner
Aide à la manipulation et création lumière
Hugo Dupont
Collaboration artistique
Jessica Fouché, Déborah Coustols et Sarah Clauzet
Création son
Hugues Laniesse
Création textile
Odile Lafforgue
Création marionnettes
Vanessa Sanchez et Emmanuel Leckner
Aquarelles et création graphique
Nïx
Création graphique et arts plastiques
Viridiana Ferrière
Production Arbre Compagnie
Solidarité Laïque, est un collectif national d'une cinquantaine d'organisations liées à l'école publique, à l'éducation populaire et à l'économie sociale et solidaire. Fondée en 1956, Solidarité Laïque déploie ses activités sur tous les continents. Avec plus de 40 000 donateurs et donatrices, des centaines de partenaires publics et privés dans une vingtaine de pays, ainsi que le soutien de l'Agence française de développement, Solidarité Laïque milite pour faire avancer la cause de l'éducation par des actions concrètes et pour que les politiques publiques garantissent ce droit.
Cette conférence est notamment soutenue par