L’Écho a perdu son procès

Aïe aïe aïe, ouille !

Logo CactusPressLe juge­ment dans le conten­tieux oppo­sant Cactus à L’Écho répu­bli­cain pour un pré­ten­du “déni­gre­ment com­mer­cial” qu’au­rait com­mis le pre­mier à l’en­contre du second vient d’être pro­non­cé par le Tribunal de grande ins­tance de Chartres : l’as­si­gna­tion judi­ciaire contre Cactus est annu­lée, et les socié­tés L’Écho com­mu­ni­ca­tion et La Montagne sont condam­nées aux dépens.

En clair, la moti­va­tion du Tribunal est fon­dée sur le fait que les articles de Cactus met­taient en cause L’Écho, le groupe La Montagne et leurs diri­geants, ce qui exclut le déni­gre­ment d’un pro­duit. L’assignation aurait donc dû res­pec­ter les exi­gences rigou­reuses de la loi de 1881 sur la liber­té de la presse. Nos adver­saires auraient dû nous pour­suivre sur le ter­rain de la dif­fa­ma­tion ou de l’in­jure, et non pas sur le fon­de­ment de l’ar­ticle 1240 du Code civil…

Cactus sort gran­di de l’é­preuve qui a duré dix-huit mois, depuis l’au­tomne 2016. Les membres de l’as­so­cia­tion Chartres Agglomération Citoyenne 47 (CAC47) et du comi­té de rédac­tion de Cactus remer­cient tout par­ti­cu­liè­re­ment leurs deux avo­cats : maîtres Bruno Galy et Sandra Renda, du bar­reau de Chartres. De leur propre aveu, ces der­niers ont pris un grand plai­sir à mener ce com­bat de prin­cipe en faveur de la liber­té d’ex­pres­sion. Notre recon­nais­sance éter­nelle leur est acquise.

En ce qui nous concerne, les valeurs de la République étant inalié­nables, nous ne bais­se­rons jamais la tête.

 

La Rédaction de cactus.press

 

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