Eure-&-Loir, 12 décembre :
Les syndicats ont maintenu la pression

Chartres 12-12-2019 Rassemblement Retraites 01

Chartres : C.Guérin (FSU) lit la décla­ra­tion intersyndicale

Entre la puis­sante mani­fes­ta­tion du 10 décembre (2 000 à Chartres) et les nou­veaux temps forts pré­vus dans les pro­chains jours (same­di 14 à 14 h. place Châtelet, mar­di 17 à 14 h. 30 devant le Théâtre, bou­le­vard Chasles), l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires) a main­te­nu la pres­sion avec des ras­sem­ble­ments devant la pré­fec­ture et les sous-pré­fec­tures, ce 12 décembre.

La retraite à points c’est la misère

Dreux 12-12-2019 Rassemblement Retraites 02

À Dreux

À Chartres, 200 par­ti­ci­pants. L’Intersyndicale tou­jours fer­me­ment unie a pro­non­cé une décla­ra­tion com­mune par la voix de  Chistian Guérin de la FSU : « Le gou­ver­ne­ment a igno­ré les reven­di­ca­tions et la colère expri­mée depuis le 5 décembre par les tra­vailleurs mobi­li­sés mas­si­ve­ment dans les grèves et les mani­fes­ta­tions. » Et de pour­suivre : « La retraite par points c’est la misère, le tra­vail sans fin, mais aus­si se sai­gner pour espé­rer tou­cher un com­plé­ment de reve­nus en misant sur la spé­cu­la­tion qui dévore par­tout des emplois par mil­lions. » Pour conclure en appe­lant « les sala­riés du public et du pri­vé, à se réunir par­tout, en assem­blées géné­rales pour déci­der, ampli­fier, ren­for­cer la grève !  […] retrait du pro­jet Macron-Philippe-Delevoye ! »

À Dreux, 50 mani­fes­tants, seule­ment 20 à Châteaudun (mais un autre ras­sem­ble­ment est pré­vu au même endroit le 17 novembre à 12 h30), 40 à Nogent-le-Rotrou avec des sala­riés, des Gilets jaunes et quelques lycéens et où une délé­ga­tion a été reçue à la Sous-Préfecture (voir le compte-ren­du plus détaillé de Nogent-le-Rotrou dans notre fil d’in­fo).

Nogent-le-Rotrou 12-12-2019 Rassemblement Retraites 01

Nogent-le-Rotrou : Salariés, Gilets jaunes et lycéens

Assemblées géné­rales

Ce jeu­di a été aus­si l’occasion d’assemblées géné­rales  de mobi­li­sa­tion. Chez les che­mi­nots de Chartres, réunis dans la salle d’attente de la gare sous l’œil d’un huis­sier envoyé sans doute par la direc­tion  fus­ti­gée par les par­ti­ci­pants, on a com­men­cé par ana­ly­ser le dis­cours d’Édouard Philippe et en conclure que tous les points néga­tifs du pro­jet de réforme étaient confir­més. Dans cette réunion, outre la CGT et FO syn­di­cats les plus repré­sen­ta­tifs, une mili­tante CFDT (son syn­di­cat est favo­rable à une retraite par points) a annon­cé que le pro­jet ne conve­nait pas (âge pivot, clause du grand père) et que ses syn­di­qués mani­fes­te­raient le 17 décembre. La grève a été recon­duite jusqu’à la pro­chaine AG du lendemain.

À l’hôpital de Chartres aus­si, le dis­cours du pre­mier ministre a été pas­sé au crible… avec les mêmes conclu­sions qu’à la gare. Les inter­ven­tions des syn­di­qués et des per­son­nels pré­sents ont aus­si por­té sur la dégra­da­tion des condi­tions de tra­vail de la qua­li­té du ser­vice public de san­té. Les res­pon­sables syn­di­caux CGT et FO ont insis­té sur la néces­si­té de par­ti­ci­per aux pro­chaines mani­fes­ta­tions à Chartres et le 17 de se décla­rer gré­viste même si l’on est réqui­si­tion­né. Un jeune gilet jaune bles­sé au genou a atti­ré l’attention sur les vio­lences poli­cières dont sont vic­times les mani­fes­tants à Paris, dans le but de faire peur à tous. Une pro­fes­seure des écoles a appe­lé à faire conver­ger les dif­fé­rents sec­teurs professionnels.