Droits des femmes à Chartres :
Hymne et détermination
Appelé par les syndicats euréliens FSU, CGT et Solidaires, le rendez-vous du 7 mars pour les Droits des Femmes a rassemblé une centaine de participant·e·s à Chartres, sur la place des Épars. Chaque organisation avait siglé des foulards violets à son nom.
Nous dénonçons la domination et l’exploitation
La prise de parole commune reprenant l’appel des Grandes gagnantes affirme « Nous sommes les femmes du monde entier qui se lèvent et se révoltent pour dénoncer la domination et l’exploitation et remettre en cause le patriarcat » et ajoute immédiatement : « en lutte, en grève, en manifestation depuis le 5 décembre pour exiger le retrait de la réforme des retraites » ancrant cette journée dans la brûlante actualité sociale.
« Nous revendiquons une augmentation générale des salaires et des pensions, le retrait de la réforme de la retraite par points qui pénaliserait encore plus les femmes […] un salaire égal pour un travail de valeur égale […] une protection fonctionnelle renforcée pour toutes les victimes de violences sexuelles, sexistes et la sanction réelle des agresseurs, ainsi que la prise en compte des violences conjugales détectées sur les lieux de travail […] une égale répartition du travail domestique et de soin entre les hommes et les femmes […] d’en finir avec les modes de consommation sexistes et destructeurs de la planète […] de défendre le droit à l’avortement contre les attaques constantes dont il est l’objet… »
Hymne à la lutte
L’Hymne des femmes est ensuite entonné et se conclut sous les applaudissements. Celles et ceux, revenus enthousiastes de la déambulation, le matin même, sur le marché de Nogent-le-Rotrou, proposent d’imiter les Percheron·ne·s. Une petite manifestation informelle se dirige vers la place Marceau, promptement suivie par la police. Au pied de la colonne du général de la Révolution et devant des terrasses de cafés garnies, les choristes improvisés donnent une deuxième interprétation du chant féministe. Ils feront de même sur les marches du portail Sud de la cathédrale et termineront devant la permanence du candidat aux municipales Gaël Garreau qui a gommé le sigle LREM de ses affiches mais qui doit néanmoins assumer la loi scélérate sur les retraites votée par son patron, le député Guillaume Kasbarian.
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de Nogente-le-Rotrou, le 7 mars au matin