La Collective féministe du Perche
était au rendez-vous parisien

Une quin­zaine de femmes du Perche, mili­tantes ou sou­tiens du col­lec­tif fémi­niste per­che­ron La Collective fémi­niste du Perche, se sont retrou­vées dans le quar­tier de la République, point de départ d’une grosse mani­fes­ta­tion à l’appel du mou­ve­ment #NousToutes. Elle s’est ter­mi­née place de la Bastille, à 50 000 selon les orga­ni­sa­tions. La pré­fec­ture de Paris concède 18 000 participant·e·s. Les lycéen·ne·s, les étudiant·e·s étaient très nombreux·ses, cepen­dant, tous les âges se côtoyaient.

 

Des fémi­ni­cides insupportables !

 

Malgré les pro­messes de Macron qui en avait fait « la cause natio­nale de son quin­quen­nat », les motifs de colère ne manquent pas. En un an, dans le monde, près de 210 000 femmes sont vic­times de vio­lences conju­gales, phy­siques et/ou sexuelles (chif­frage hasar­deux ! cer­tai­ne­ment loin de la réa­li­té). Le nombre des fémi­ni­cides dans l’année, en France, reste constant. Cette année 2021, les 101 meurtres de femmes par le conjoint ou ex- ont été atteints ce 21 novembre ! Les pan­cartes le crient : « Dans 15 fémi­ni­cides, c’est Noël ! », « L’amour ne tue pas ! »… « Qu’attend l’État pour agir ? » Et il ne faut pas oublier les réac­tions de trans­pho­bie qui vont jusqu’au meurtre : 80% des per­sonnes qui révèlent leur tran­si­den­ti­té à l’école y sont har­ce­lées et 10 ont été assas­si­nées depuis le début de l’année.

 

Dynamique du com­bat féministe

 

Les vio­lences sexistes, psy­cho­lo­giques se per­pé­tuent : moque­ries d’un autre âge, menaces, har­cè­le­ment, mépris, chan­tage émo­tion­nel, le machisme « ordi­naire » ! S’il ne tue pas tou­jours, d’une cer­taine manière le machisme détruit.

Le dyna­misme des manifestatnt·e·s, par­mi les­quelles de jeunes per­che­ronnes se sont illus­trées en posi­tion sur­éle­vée (voir pho­to), laisse bien augu­rer de la suite de ce combat.

La Collective féministe du Perche dans le cortège parisien

Instantanés dans la manifestation parisienne