Lucie Castets a visité la SCOP Duralex près d’Orléans

Les forces poli­tiques du Nouveau Front Polpulaire (NFP) sont au tra­vail pour une éco­no­mie au ser­vice des sala­riés, des pri­vés d’emploi, des jeunes, de tous ceux et celles qui ont été injus­te­ment traité·e·s par les pou­voirs suc­ces­sifs pro­tec­teurs du capitalisme.

Les attaques tous azi­muts contre le NFP, son pro­gramme, sa volon­té de gou­ver­ner, sont la carte jouée par le chef de l’État, tous les ex-ministres, député·e·s et autres sou­tiens du capi­ta­lisme au pou­voir qui se sentent mena­cés à la suite de la dis­so­lu­tion aux effets cala­mi­teux, pro­vo­quée par le chef de l’État. Durant cet été très spé­cial, dans l’entre-deux — injuste et trom­peur — vou­lu par Macron, le NFP ne craque pas. Les res­pon­sables de gauche qui ont choi­si cette can­di­da­ture juste avant l’ouverture des J.O., tra­vaillent désor­mais avec Lucie Castets. Samedi 27 elle était dans le quar­tier de Wazemmes, à Lille, où elle a été reçue par de nom­breux sou­tiens, avec cha­leur et espoir.

’Notre cap : amé­lio­rer les salaires, l’organisation du tra­vail et la retraite’’

Duralex Visite NFP Lucie Castets

Dans l’u­sine Duralex, la délé­ga­tion du NFP avec, au centre, Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (Les Écologistes), Lucie Castets et François Bonneau (pré­sident du Centre-Val de Loire)

Et mer­cre­di 31 juillet Lucie Castets et une délé­ga­tion du NFP sont allées sur le site de la Verrerie Duralex, située près d’Orléans, à La Chapelle-Saint-Mesmin. La sec­tion syn­di­cale CFDT et les employé·e·s de cette célèbre entre­prise en grande dif­fi­cul­té finan­cières viennent d’obtenir la reprise de la ver­re­rie avec le sta­tut de SCOP1. Les 226 emplois sont sau­vés, c’est une vic­toire remar­quable dans ce monde d’entrepreneurs capi­ta­listes qui cèdent rare­ment leur place aux tra­vailleurs et tra­vailleuses. Ce suc­cès a été pos­sible grâce à l’énergie des salarié·e·s et au sou­tien de la col­lec­ti­vi­té ter­ri­to­riale orléa­naise et du Conseil régio­nal Centre-Val de Loire.

Les SCOPs, un néco­no­mie sociale et solidaire

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Atelier de tests gus­ta­tifs à la Scop-Ti de Gémenos

Comme exemple réus­si on peut rap­pe­ler le cas bien connu de Fralib appar­te­nant au groupe mul­ti­na­tio­nal Unilever qui, en 2010, annon­çait son pro­jet de fer­mer l’u­sine et de trans­fé­rer la pro­duc­tion en Pologne. Les salarié·e·s et les orga­ni­sa­tions syn­di­cales CGT et CFE-CGC se mettent aus­si­tôt en grève et occupent l’u­sine. Après une dure lutte de 1336 jours Unilever cède. La Scop-Ti pro­duit depuis 10 ans les thés et infu­sions sous la marque 1336 et ne manque pas de projets.

Ces SCOPS, petites ou grandes, ne sont pas un modèle visé par l’actuel pro­gramme du Nouveau Front Populaire, on peut parier cepen­dant qu’elles seront plus faci­le­ment mises en place quand les salarié·e·s le sou­hai­te­ront, si Lucie Castets est appe­lée par le Président ce qui serait la logique au regard de la com­po­si­tion de l’Assemblée nationale.

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  1. Société coopé­ra­tive ouvrière et par­ti­ci­pa­tive : forme d’entreprise coopé­ra­tive dans laquelle les sala­riés sont majo­ri­taires au capi­tal et déli­bèrent sur la base d’une voix par per­sonne et non en fonc­tion du nombre de parts sociales détenues.