Mineurs isolés étrangers : l’AERéSP
interpelle le Conseil départemental
Ce 11 mars, le collectif AERéSP avait rendez-vous avec le conseil départemental et les services de protection de l’enfance qui traitent le cas des mineurs isolés étrangers (MIE). Pour soutenir sa délégation, une petite vingtaine de militants et sympathisants étaient venus avec pancartes et sono devant l’entrée de l’Assemblée départementale, place Châtelet.
Devant les passants, hélas peu nombreux en cette fin d’après midi d’un lundi, les militants décrivent la scandaleuse situation de nombreux jeunes :
- des enfants à la rue sans mise à l’abri, ni accès au 115 du fait de leur minorité
- délais de prise en charge à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) de plus en plus longs
- pas d’accès aux soins pour beaucoup
- pas de suivi éducatif et social, difficile scolarisation
- dans plusieurs lieux d’hébergement, des logements insalubres, éloignés de tout où les jeunes sont souvent mal accueillis.
Au micro, le collectif AERéSP rappelle son attachement à la Convention internationale des droits de l’enfant à l’égard des mineurs étrangers dont les MIE. Ils doivent être considérés d’abord comme des enfants avant d’être considérés comme étant de nationalité étrangère, leur mise à l’abri doit être inconditionnelle.
À sa sortie, la délégation a estimé avoir été écoutée attentivement sans pour autant avoir été rassurée par l’annonce de mesures pour améliorer la situation. L’AERéSP envisage de nouvelles actions.