Marche Climat à Chartres
Les lycéens en précurseurs

 

À la veille de la « Marche du siècle » pour le cli­mat qui aura lieu à Chartres, comme dans de nom­breuses villes en France et dans le monde same­di 16 mars, les lycéen·ne·s de plu­sieurs éta­blis­se­ments char­trains ont réus­si leur pari au-delà de leurs espé­rances. Ils tablaient sur une cen­taine de par­ti­ci­pants, ils étaient plus de deux cents. Parmi eux quelques parents avec des enfants et une dizaine de Gilets Jaunes.

 

Pour mar­quer leur enga­ge­ment per­son­nel pour la qua­li­té de l’environnement, les jeunes avaient pré­vu des sacs pou­belle et col­lec­taient tout au long du par­cours mégots et déchets divers qu’ils trou­vaient sur la chaus­sée et ses abords.

 

Mais durant cette marche, qui les a menés de la place des Épars à la place Châtelet après un périple dans l’hyper-centre-ville en pas­sant par le bou­le­vard Chasles, ils ont avec déter­mi­na­tion repris maintes fois des slo­gans qui sont autant de mises en garde pour l’avenir de la vie sur notre pla­nète, adres­sés aux pou­voirs publics :

  • Changement cli­ma­tique, inac­tion des politiques
  • Et un — Et deux — Et trois degrés C’est un crime — contre l’humanité
  • Et à la ques­tion Vous êtes chauds ? Ils répon­daient, com­ba­tifs, On est plus chauds – Plus chauds que le climat !

 

Les pan­cartes, nom­breuses, les ban­de­roles, les tee-shirts grif­fon­nés fai­saient assaut d’humour et d’inventivité, quelques exemples : Votre pla­nète, vous la pré­fé­rez bleue ou sai­gnante ? / Vous êtes dans votre jacuz­zi, on est dans notre pénu­rie / Vous mour­rez de vieillesse, je n’aurai pas cette chance  (voir d’autres sur les pho­tos). Et des dizaines  de lycéen·ne·s arbo­raient au coin d’un œil la larme verte, façon sym­bo­lique de tirer la son­nette d’alarme  sur les enjeux écologiques.

 

À la fin du ras­sem­ble­ment, ren­dez-vous a été don­né, à ceux qui le pour­ront, d’être pré­sents le len­de­main à 14 h. place des Épars. La dyna­mique de cette pre­mière jour­née laisse espé­rer que le mou­ve­ment s’élargira au cours du prin­temps qui vient.