Les retraités d’E-&-L
ont porté les pétitions à Paris
“Le printemps des retraité-e‑s”, période d’action et de diffusion de la carte pétition au Président Macron, débuté par la journée nationale du 11 avril avec manifestation à Chartres, s’est achevée le 20 Juin. L’intersyndicale d’Eure-et-Loir comprend: CFE-CGC, CGT, FO, FSU Solidaires (LSR maintien un contact). Au plan national, dans le groupe des neuf s’ajoutent: CFTC, FCR, Ensemble & Solidaires.
Une délégation de 6 personnes s’est rendue à Paris où des délégations départementales avaient rendez-vous pour aller remettre les cartes au Président Macron.
Avant le départ, un rendez-vous avec la presse à la gare de Chartres a rassemblé une vingtaine de personnes qui se sont jointes pour appuyer les revendications. Seul l’Écho était présent.
Proportionnellement, ce rassemblement chartrain est plus fort que la présence à Paris, Place Saint Augustin, de 250 personnes pour un rassemblement interdépartemental ! On peut le déplorer mais il est vrai que cette fin de semestre est très chargée, beaucoup de préoccupations cumulées, de fatigue (et peut être de découragement) avec l’escalade des contres réformes de ce gouvernement.
Sur place, une manifestation un peu bon enfant et, disons le, avec un certain manque de détermination. On notera au final que le rassemblement des délégués n’a pas pris la décision de se porter massivement en direction de l’Elysée tout proche !
L’annonce avait déjà été faite que Macron ne recevrait pas la délégation, on s’en serait douté ! 5 personnes seulement sont autorisées à déposer les colis de pétitions, annoncent les porte-paroles du groupe des neuf. Puis, chaque organisation s’est exprimée soulignant que les retraité-e‑s ont obtenu des reculs de Macron (annulation de la hausse de la CSG pour les pensions inférieures à 2 000 €, indexation sur l’inflation mais seulement en 2019 pour les moins de 2 000 €, en 2020 pour les autres) dans le cadre d’une très belle action qui à su mobiliser des milliers de personnes pendant les trois mois de ce printemps et permis de récolter plus de 200 000 pétitions et d’envoyer des milliers de courriers aux élus communaux. Mais les avancées sont insuffisantes. Les revendications demeurent inchangées :
- Annulation de la hausse de la CSG pour tous
- Retour à l’indexation des pensions sur les salaires.
Il faut continuer à résister à la casse d’un pan de la protection sociale qui préfigure l’objectif du projet de réforme systémique des retraites visant à diminuer mécaniquement les pensions. Nouvelle alerte, il se profile même que soit soumis au Parlement un allongement de la durée du travail sous le biais d’un « âge pivot » (64 ans ?) en deçà duquel des décotes drastiques dissuaderaient de partir à 62 ans, malgré une carrière complète !
Malgré une participation trop modeste, ce fut une belle action. La lutte continue !