Pour les libertés, les droits, la culture,
à Nogent, on continue !

Pour le cin­quième ren­dez-vous au théâtre de Verdure, une cin­quan­taine d’habitants du Perche se sont de nou­veau réunis ce same­di 12 décembre. L’ouverture est poé­ti­co-poli­tique, ce que tout le monde attend de ce ren­dez-vous du Collectif « POUR UN APRES PAS COMME AVANT » : des chan­sons, quelques pages d’un récit et des poèmes font le bon­heur de cette ren­contre hebdomadaire.

La parole circule

La loi Sécurité glo­bale est de nou­veau au centre des pré­oc­cu­pa­tions ain­si que trois décrets concer­nant le fichage, modi­fiés en cati­mi­ni par le gou­ver­ne­ment. Ils vont per­mettre aux forces de l’ordre de col­lec­ter davan­tage d’informations, notam­ment sur les « opi­nions » poli­tiques, l’appartenance syn­di­cale, les habi­tudes de vie des per­sonnes que ces ser­vices déci­de­ront de surveiller.

Émotions

Des moments d’émotion : Bernard chante “Mon nou­veau monde”« sans haine raciale, sans tor­tures immondes, sans guerres bes­tiales, sans bles­sures pro­fondes. » Patrice dit un texte de Gaston Couté, “Les Électeurs” (vidéo impar­faite ci-des­sus). C’est une charge contre les élec­tions où les suf­frages don­nés par les naïfs élec­teurs, (nom­més pom­peu­se­ment par la République « peup’souv’rain »), sont tra­his par les hommes qu’ils ont élus mais qui les sacri­fient sur les champs de bataille. Humains aus­si mal lotis que les ani­maux de la ferme ! Succès assuré.

Mystères (sacrés ?) des auto­ri­sa­tions d’ouverture

Un inter­mit­tent du spec­tacle lit une lettre ouverte d’un comé­dien, adres­sée aux direc­teurs de ciné­mas et de salles de spec­tacles. Le texte demande de ces­ser d’être défen­sifs, il faut atta­quer l’État par un réfé­ré liber­té au Conseil d’État. Il se ter­mine par une com­pa­rai­son avec la déci­sion qui concerne les céré­mo­nies reli­gieuses. Conclusion : « On ne voit pas en quoi le récit de la nais­sance d’un homme nom­mé Jésus serait sans dan­ger alors qu’un homme nom­mé Tartuffe serait source de conta­mi­na­tion ». Rires et applau­dis­se­ments. Mathieu Barbances annonce la jour­née d’action du mar­di 15 décembre pour la culture et le monde du spectacle.

Désobéissance et révolte ?

Puis il est ques­tion de GOUVERNEMENT ILLÉGITIME, de DICTATURE, de DROITS HUMAINS BAFOUÉS, d’attaques suc­ces­sives et de déso­béis­sance. Tout le monde ne fait pas la même ana­lyse. Les droits sont atta­qués depuis long­temps mais est-on en dic­ta­ture ? On ne chan­ge­ra pas la socié­té par les lois, on a rai­son de se révol­ter. Pour construire il faut se battre POUR des pro­po­si­tions alternatives.

Les vac­cins interrogent

Enfin, les vac­cins, insuf­fi­sam­ment tes­tés et impo­sés, sont un sujet d’inquiétude : ne consti­tuent-ils pas un essai thé­ra­peu­tique sans « consen­te­ment libre et éclai­ré des per­sonnes » ? Le ras­sem­ble­ment se ter­mine par la lec­ture d’un poème de Robert Desnos. Un groupe se pré­pare pour se rendre à la mani­fes­ta­tion de Chartres.

M.C.