Loi climat : Des rassemblements
interpellent les députés d’E&L

Ce der­nier week-end de mars était par­tout dans le pays consa­cré aux actions pour une vraie loi Climat.

 

À Chartres, c’est 80 per­sonnes qui se sont ras­sem­blées devant la per­ma­nence du dépu­té LREM Kasbarian.

Pierre Licout, au nom des asso­cia­tions et syn­di­cats appe­lant au ras­sem­ble­ment, a pré­sen­té la délé­ga­tion qui est allée ren­con­trer le dépu­té : Martine Trofleau de la FEEL, Thierry Detter pour Citoyens pour le Climat 28 et Émilie Méchin pour les syn­di­cats FSU et Solidaires. Il a ensuite lu la décla­ra­tion com­mune déve­lop­pant les idées  syn­thé­ti­sées dans l’appel (à écou­ter ci-des­sus) et inci­té à conti­nuer à faire signer la péti­tion. Les orga­ni­sa­tions se ver­ront pour conti­nuer les actions.

Le slo­gan ‘’Réchauffement cli­ma­tique / Inaction des poli­tiques’’ est alors scan­dé ain­si que ‘’Une vraie loi Climat ! ».

Pendant que des participant·e·s prennent la parole, des jeunes des­sinent à la craie sur le trot­toir des ani­maux, des arbres, des fleurs, toute une bio­di­ver­si­té mena­cée par le réchauf­fe­ment cli­ma­tique. Une porte-parole de L214, asso­cia­tion dédiée à la cause ani­male, insiste sur les mau­vais effets pour la pla­nète de l’élevage et par­ti­cu­liè­re­ment de l’élevage inten­sif (déjec­tions, défo­res­ta­tion pour le soja…). Elle pro­pose que chacun·e fasse de petits gestes comme consom­mer un ou plu­sieurs repas végétariens/végétaliens par semaine.

Chartres-Écologie, créé à l’occasion des élec­tions muni­ci­pales, reven­dique une parole poli­tique glo­bale contre une parole poli­tique locale qui nie le réchauf­fe­ment cli­ma­tique. Dans la pers­pec­tive des régio­nales et dépar­te­men­tales, il affirme qu’il fau­dra faire avec tout le monde donc qu’il faut dia­lo­guer, expliquer.

Un membre du PCF pre­nant l’exemple des pro­po­si­tions de la Convention pour le Climat sou­tient que la démo­cra­tie ça marche et pointe l’incompatibilité du capi­ta­lisme et de la défense du climat.

Enfin, une citoyenne non encar­tée est indi­gnée par la façon dont se dérou­le­ra la dis­cus­sion de la loi car elle ne per­met­tra pas aux député·e·s d’étudier vrai­ment les amen­de­ments. L’écologie, c’est un pro­jet de socié­té, conclut-elle.

 

À Dreux, il n’y a que quinze per­sonnes, à 15 h., quand Adrien de l’as­so­cia­tion Citoyens Pour Le Climat 28 prend la parole un peu décou­ra­gé. ‘’Mais non ! Nous atten­dons bien plus de monde’’ réagissent les pré­sents. Et effec­ti­ve­ment, un quart d’heure plus tard arrive la sono de Solidaires et ce sont une cin­quan­taine de per­sonnes qui écoutent atten­ti­ve­ment le mili­tant éco­lo­giste. Il reprend: ‘’On a réus­si à se ras­sem­bler, c’est une réus­site d’a­voir pu se réunir avec un tract com­mun,  les syn­di­cats, FSU et Solidaires, et une asso­cia­tion qui fait un très gros tra­vail en par­ti­cu­lier pour faire recon­naitre un pro­jet de RN 154 plus res­pec­tueux de la nature : la FEEL. De plus, la péti­tion qu’elle a lan­cée sur ce sujet à déjà recueilli plus de 1000 signa­tures sur sa page Facebook.’’ C’est effec­ti­ve­ment, une conver­gence nou­velle qui se met en œuvre len­te­ment par un dia­logue qui doit se poursuivre.

’Le peuple s’ex­prime et les dépu­tés ne font pas leur bou­lot, pour­suit Adrien, il y a un pro­blème de com­mu­ni­ca­tion et de démo­cra­tie. Monsieur Marleix est le seul dépu­té sur le dépar­te­ment à n’a­voir pas répon­du à notre demande de dia­logue et c’est devant une per­ma­nence rideau bais­sé que nous nous trou­vons ! Les poli­tiques n’ont pas d’en­vie d’une vraie loi cli­mat ! Le non res­pect des pro­po­si­tions des 150 de la Convention le prouve !’’ Des péti­tions sont glis­sées solen­nel­le­ment dans la boîte à lettres du dépu­té drouais.

 

Sur le sec­teur de Châteaudun, l’action s’est limi­tée à une délé­ga­tion à la mai­rie de Cloyes auprès du dépu­té de la majo­ri­té Philippe Vigier.

 

À Nogent-le-Rotrou, elle a eu lieu la veille (same­di 27) afin de pro­fi­ter du mar­ché pour faire signer la péti­tion (aus­si sur le mar­ché de Margon, le ven­dre­di). Et le ras­sem­ble­ment a été pris en charge par le col­lec­tif Pour un Après pas comme Avant qui s’est réuni, comme chaque same­di, à midi au Théâtre de Verdure.