Chartres : À l’appel de la CGT Hospitaliers
contre l’autoritarisme de Macron
Le syndicat CGT des hospitaliers de Chartres appelait à un rassemblement ce samedi à 14 h. place Châtelet, appel entendu par environ150 personnes de tous horizons. Beaucoup avaient une pancarte ou une affiche sur le vêtement tel ce professeur qui mentionne Big Brother sous les traits de Macron, maîtrisant les gens attachés en laisse : OBEY (obéis !). On reconnaissait des gilets jaunes… sans gilet ! Deux seulement ont revêtu le paletot emblématique. De leur côté, une vingtaine de soignants étaient en blouses. Cet infirmier en soins palliatifs venu de Houdan déplorait les conditions très difficiles de son travail auquelles s’ajoute l’obligation de se faire vacciner ! Il en a « par-dessus la tête » et l’a inscrit sur son front : on veut nous ‘’tunnéliser’’. Pierre, jeune salarié commerçant, excédé par l’imposition du pass sanitaire se prépare mentalement au “renoncement” : plus de sorties cinéma, théâtre, restaurant…
Plusieurs personnes interrogées, foncièrement opposées à la vaccination, y vont de leur témoignage ou citent des expériences d’échec médical :
- L’une d’elles évoque le cas d’un membre de sa famille ayant été touché par la sclérose en plaque suite à la vaccination contre l’hépatite B.
- La Dépakine est un médicament considéré comme l’un des traitement les plus efficaces contre l’épilepsie et dont la prise par les femmes enceintes peut entraîner chez l’enfant à naître des cas de malformation, de retard intellectuel, voire d’autisme.
- Sans oublier le scandale du Médiator administré comme coupe-faim à des personnes souffrant de surcharge pondérale et qui a provoqué de graves problèmes cardiaques.
Bien qu’aucun itinéraire n’ait été prévu, un cortège étoffé de nouveaux arrivants (peut-être une centaine en plus) s’est déplacé spontanément le long du boulevard de la Résistance, sur la voie piétonne, puis, depuis la Place des Epars, a parcouru le centre ville avec un retour Place Châtelet. Dans le centre ville, deux slogans repris fréquemment: “Vaccin, liberté’’ et ”Libre choix”. Des personnes interpellent les badauds leur demandant de ne point se faire vacciner !
Il faut pourtant rester objectif, la CGT proclame être « 100% pour le vaccin mais contre son imposition ». Lors de sa prise de parole, la secrétaire départementale, Chantal Lefèvre, d’emblée s’insurge contre les mesures prises par Macron stigmatisant ainsi une partie de la population, soit disant pour lutter contre la pandémie. Qu’il est loin le temps, dit-elle, où les masques étaient inutiles, où le gel manquait, où les soignant·e·s étaient obligé·e·s, par la loi, d’aller travailler sans avoir tous les moyens de protection au détriment parfois de leur propre santé et de leur vie…“La vaccination doit se développer, elle a largement fait ses preuves à travers notre histoire, nous revendiquons que les brevets tombent dans le domaine public, que les laboratoires privés cessent de générer des milliards de bénéfices sur la santé”.
Parce que l’imposition du pass sanitaire est l’arbre qui cache la forêt, que derrière il y a la réforme des retraites et la suppression des régimes spéciaux, sans oublier la réforme de l’assurance chômage, la casse du statut de la fonction publique, et la mise au pas des personnels, la CGT appelle d’ores et déjà à un nouveau rassemblement samedi 24 juillet à 14h30.