Nogent-le-Rotrou :
Près de 400 pour les Retraites… aux flambeaux
Après les réunions hebdomadaires de Pour un Après pas comme Avant en plein air durant la crise du Covid (un exemple ici), suivies d’une période peu revendicative, cette manifestation a réuni beaucoup de travailleurs et travailleuses auprès des deux principaux syndicats de salariés de la ville.
Rejet du projet Macron-Borne
Le ton, à la fois festif et engagé, s’est installé devant la gare de Nogent. L’humeur générale était au rejet ferme du projet Macron-Borne des Retraites. Le recul de l’âge de la retraite est vécu comme une atteinte au droit de vivre sans problème grave de santé tant que cela est possible. Ce qui nécessite un niveau de pension digne, la prise en compte des périodes de chômage ou d’études, la justice à l’égard des femmes, l’abandon du recul à 64 ans de l’âge de départ, ou 67 ans de fait pour les carrières incomplètes.
Ambiance solidaire et festive
Envie de ne pas se laisser tromper par le pouvoir donc, mais aussi plaisir de retrouver le parfum de la solidarité. Grâce à l’accordéon, aux chants de lutte et aux percussions, aux côtés d’habitant·e·s de tous âges, des Gilets Jaunes du rond-point de la route d’Alençon et des personnes engagées à gauche ont animé le lieu de rendez-vous, devant la gare SNCF. Puis la manifestation s’est dirigée vers le centre-ville. À la nuit tombée les automobilistes qui croisaient le cortège, ainsi que les habitant·e·s qui apparaissaient aux fenêtres, se montraient souvent solidaires.
Le député Lamirault interpellé
Ces nouveaux « marcheurs » ont emprunté les rues principales de Nogent-le-Rotrou (10 500 hab.) qui les ont menés au centre-ville. Un arrêt a eu lieu devant la permanence, bien gardée, du député Luc Lamirault (Horizons). Sur la place Saint-Pol rénovée, devant la façade de l’Hôtel de ville, les responsables FO (Christian Loison) et CGT, Emmanuel Poisson, ont confirmé leur volonté unitaire pour obtenir le retrait du projet.
Les nombreux/ses participant·e·s à la réunion de préparation des syndicats (CGT, FO, FSU, CGT-Educ-Action) et des Gilets Jaunes peuvent être satisfait·e·s de leur campagne expresse de mobilisation.