Chartres, 16 février : Dynamisme et détermination

5ème jour­née natio­nale d’action contre la réforme des Retraites Macron-Borne. Chartres a répon­du ‘’pré­sent’’ en plein milieu des congés sco­laires : 2500 ! Avec une déter­mi­na­tion et un dyna­misme  plus forts que jamais. On s’en ren­dait compte aux sonos de la CFDT, de la CGT et de FO qui riva­li­saient en pous­sant les volumes au maxi­mum, sur la place Châtelet, lieu du ren­dez-vous de départ.

« La France à l’arrêt le 7 mars »

C’est en ce lieu que s’effectuèrent les prises de paroles. Celle com­mune de la CGT, la FSU, la CFDT et la CFTC qui a rap­pe­lé tous les dan­gers de la réforme et a conclu sous les vivats par l’avertissement de l’Intersyndicale natio­nale : « Si mal­gré tout le gou­ver­ne­ment et les par­le­men­taires res­taient sourds à la contes­ta­tion popu­laire, l’intersyndicale appel­le­rait les tra­vailleurs et les tra­vailleuses, les jeunes et les retraité·e·s à dur­cir le mou­ve­ment en met­tant la France à l’arrêt dans tous les sec­teurs le 7 mars pro­chain. » FO a insis­té : « Nous avons 18 jours avant le 7, c’est gran­de­ment suf­fi­sant pour convaincre l’ensemble des tra­vailleurs de la néces­si­té de blo­quer le pays. » C’est d’autant plus pos­sible que l’UNSA a remar­qué qu’ « une des carac­té­ris­tiques de ce mou­ve­ment, c’est son côté popu­laire pro­fond tou­chant tous les sec­teurs de la popu­la­tion, les sala­riés du pri­vé comme du public, les jeunes, les retrai­tés, les hommes, les femmes. »

« On lâche rien ! »

Le cor­tège s’est alors for­mé pour par­cou­rir l’hyper-centre de Chartres « pour la der­nière fois1 » dans une joyeuse caco­pho­nie de sirènes, klaxons, sif­flets, chan­sons et slo­gans. Revenaient régu­liè­re­ment « Macron si tu savais… » et « Ni amen­dable, ni négo­ciable — Retrait, retrait de la réforme Macron ! ». Au camion-podium de la CFDT et son récur­rent  « Pas content ! Pas content ! » fai­saient écho les per­cus­sions de LFI. La curio­si­té et l’accueil, le plus sou­vent bien­veillant, des passant·e·s leur valait un per­ti­nent « Ne nous regar­dez pas ! Rejoignez-nous ! » Il y a clai­re­ment de la réserve pour le 7 mars. Aussi, peut-on croire les manifestant·e·s qui répon­daient en chœur : « Vous êtes fati­gués ? On n’est pas fati­gués ! » Toutes et tous sem­blaient par­ta­ger la déter­mi­na­tion de HK dif­fu­sée en boucle « On lâche rien ! »

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  1. Lors d’une ren­contre à la Préfecture, les res­pon­sables syn­di­caux ont appris, qu’à la demande de l’association des com­mer­çants, l’hyper-centre ne sera désor­mais plus auto­ri­sé aux manifestant·e·s.