Nogent-le-Rotrou, 16 février : Près de 250 pour préparer la suite

Cinq jours après la mani­fes­ta­tion de same­di 11 février, les syn­di­cats nogen­tais ont réus­si un ras­sem­ble­ment dyna­mique sur la place Saint-Pol, au pied de la mai­rie, mal­gré la période de congé et la pénombre grandissante.

Le 7 mars en ligne de mire

Le Chœur des Hautes-Planches entonne des chants de luttes en début de soi­rée. Puis, les res­pon­sables syn­di­caux prennent la parole, appe­lant à main­te­nir la pres­sion contre ce pro­jet de réforme inique, pour faire céder le pou­voir. Emmanuel Poisson, CGT, explique les solu­tions peu oné­reuses pro­po­sées par la CGT pour l’équilibre du sys­tème quand ce sera néces­saire et la reven­di­ca­tion de la retraite à 60 ans et 55 ans pour les métiers pénibles. « La confron­ta­tion ne nous inquiète pas ! Si le gou­ver­ne­ment annonce qu’il sera intrai­table alors nous devons être inflexibles ». Applaudissements et slo­gans : « Résistance ! », « Grève géné­rale ! », « Grève, blo­cage, Macron dégage ! ».

Assemblée géné­rale à Margon le 24 février

Un ren­dez-vous est pro­gram­mé : Vendredi 24 février, Assemblée géné­rale ouverte à touteS et tous, à Margon, 18h.

Christian Loison, pour FO, rap­pelle la date du 7 mars pour un blo­cage du pays.

La parole est dis­tri­buée à qui la demande : Une mère d’élève de l’école mater­nelle Françoise-Dolto, au nom de l’association, rap­pelle leurs argu­ments contre la sup­pres­sion d’une classe qui entraî­ne­ra des effec­tifs lourds. L’association exige un effec­tif per­met­tant à tous les élèves de réus­sir et demandent le per­son­nel néces­saire pour accom­pa­gner les élèves pré­sen­tant un handicap.

Le 8 mars pour les Droits des femmes

Une inter­ve­nante signale que les femmes aux car­rières hachées seront très tou­chées par la contre-réforme et rap­pelle la Journée inter­na­tio­nale de lutte pour les Droits des femmes du 8 mars.

Cassandre Ruhlmann évoque la réforme de la voie pro­fes­sion­nelle dans l’Éducation, à sur­veiller de près, même si le pou­voir a enfin annu­lé l’augmentation horaire des stages en entreprise.

Pour la France insou­mise, Sylvain Chesneau pré­cise que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) lui-même consi­dère que cette contre-réforme-ci n’est pas néces­saire. Il évoque le défi­cit annon­cé par le gou­ver­ne­ment qu’il com­pare aux mil­liards de cadeaux, aux divi­dendes reçus par les patrons, à la fraude fiscale.

La nuit tom­bante n’a pas tem­pé­ré les esprits. Tout le monde se pré­pare pour la suite.