2000 à Chartres plus déterminé·e·s que jamais !

Étonnant mou­ve­ment que celui contre la réforme des retraites ! C’était la 11ème jour­née natio­nale d’action en ce 6 avril, sans comp­ter les presqu’aussi nom­breuses ‘’petites’’ mani­fes­ta­tions ‘’inter­mé­diaires’’ et à Chartres il y avait 2000 per­sonnes dans les rues, 2000 per­sonnes gon­flées à bloc et prêtes à conti­nuer jusqu’au retrait !

Tombe la réforme !”

Plus bruyantes que jamais les sonos ont cra­ché les slo­gans qui, à défaut d’être nou­veaux, ont fait l’unanimité et ont été repris  à pleins pou­mons : ‘’Les 64, on n’en veut pas !’’, pas plus que le 49.3 tou­jours pas digé­ré. Aussi, a fusé régu­liè­re­ment ‘’Macron démis­sion !’’ et, une nou­veau­té tout de même, née du camion de la CFDT : ‘’Tombe la réforme, tombe…’’ qui dit bien la déter­mi­na­tion des manifestant·e·s.

Avant le départ, les prises de paroles étaient reve­nues sur la ren­contre de l’Intersyndicale natio­nale avec la Première Ministre, la veille. Éric Jarry, le secré­taire de FO a résu­mé les pro­pos de Borne de manière lapi­daire ‘’Circulez, il n’y a rien à dis­cu­ter’’ et a fus­ti­gé les ‘’pro­fi­teurs des indus­tries d’armement’’ car Macron ‘’ veut piller les caisses de retraites, les fonds publics et même les petites épargnes des tra­vailleurs.’’ Il a ter­mi­né en lan­çant sa tra­di­tion­nelle demande à ce que l’Intersyndicale appelle à la grève générale.

Il n’y a qu’une issue pos­sible… le retrait !’”

Comme à leur habi­tude, les syn­di­cats CGT, CFDT, FSU, UNSA, CFTC et CFE-CGC ont lu, à plu­sieurs voix, une décla­ra­tion com­mune : ‘’C’est le pays dans ses pro­fon­deurs qui ne veut pas de cette réforme, c’est la France qui tra­vaille qui s’y oppose, la France qui se lève tôt, se couche tard, voire qui tra­vaille toute la nuit !’’ Constatant que toutes les manœuvres du pou­voir ont échoué à bri­ser la mobi­li­sa­tion, les porte-paroles se sont écriés ‘’Il ne leur reste que la vio­lence car ils n’ont plus d’arguments.’’  La ren­contre avec Borne ? ‘’ Quelle mas­ca­rade ! Nous vivons une crise pro­fonde, une crise sociale, une crise démo­cra­tique. Macron, Borne, enten­dez la voix du peuple ! Il n’y a qu’une issue pos­sible… le retrait !’’

Valentin Langlet de La Voix lycéenne a en outre exi­gé ‘’le retrait total de la réforme du SNU1, le retrait de Parcoursup.’’

Parti du Théâtre, le cor­tège a sui­vi, pen­dant une heure et demie, un long périple dans le centre-ville (places des Halles, du Cygne, des Épars) avant de lon­ger l’Hôtel-Dieu, puis la Gare. Rendez-vous a été don­né la semaine pro­chaine juste avant la déli­bé­ra­tion du Conseil constitutionnel.

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  1. Service natio­nal universel.