13 avril : 1500 dans les rues de Chartres

Pour la dou­zième grande mani­fes­ta­tion à Chartres contre la réforme des Retraites, encore un gros cor­tège de 1500 per­sonnes. Les slo­gans ne se renou­vellent plus : ‘’Le 49.3, on n’en veut pas !’’, ‘’Les 64, on n’en veut pas !’’, ‘’Macron si tu savais…’’‘’On est là, on est là, même si Macron ne le veut pas, On est là…’’ et, de plus en plus fré­quents, fusent les « Macron démis­sion !’’.

Un par­cours semi-improvisé

Et puis aus­si, le dia­logue feint, récur­rent depuis quelques semaines que le pou­voir reste sourd au cri pro­fond du pays : ‘’Vous êtes fati­gués ? On n’est pas fati­gués !’’ Et pour­tant beau­coup d’énergie est dépen­sée, ce 13 avril, pour un par­cours semi-impro­vi­sé qui prend par­fois de cours poli­ciers et gen­darmes et qui décrit deux grandes boucles avec des arrêts sym­bo­liques bruyants mais sans dis­cours devant la per­ma­nence du dépu­té Kasbarian, la Préfecture et la rési­dence offi­cielle de la Préfète. Une grand par­tie de la mani­fes­ta­tion enva­hit l’esplanade de la Gare, mais impos­sible d’accéder aux voies, comme ce fut fait par deux fois pré­cé­dem­ment, le 18 mars et le 23 mars. Outre les portes fer­mées de la sta­tion, des cor­dons de poli­ciers ou gen­darmes inter­disent l’accès aux quais.

Vers un 1er Mai unitaire ?

En l’absence de prises de parole syn­di­cales, une pre­mière depuis le début des mani­fes­ta­tions, les spé­cu­la­tions vont bon train dans le cor­tège sur la déci­sion du Conseil consti­tu­tion­nel atten­due pour le len­de­main et sur les formes que devra prendre la lutte selon que la loi est reto­quée tota­le­ment ou par­tiel­le­ment ou vali­dée. L’idée d’un 1er Mai enfin com­plè­te­ment uni­taire semble être lar­ge­ment souhaitée.

Le cor­tège se sépare en deux parties!

Un par­cours semi-impro­vi­sé a aus­si ses aléas… ain­si, un tiers du cor­tège, prin­ci­pa­le­ment les manifestant·e·s CFDT et FO, qui cette fois se trou­vaient en queue, se sont enga­gés à par­tir de la place du Cygne dans un rac­cour­cis par la rue du Noël-Ballay pour atteindre la place des Épars. Pendant ce temps, l’autre par­tie fai­sait un détour par la place Billard et la cathédrale !

Un ren­dez-vous est fixé ce 14 avril à par­tir de 17 h. devant la Préfecture pour réagir aux déci­sions du Conseil constitutionnel.