Dreux :
On ne lâche ni sur les Retraites ni sur Sainte-Soline
80 personnes sont présentes à l’appel des syndicats du Drouais, ce 13 avril. On compte une majorité CGT et la présence de la FSU et de la CFDT. Alors que sur la banderole figure aussi FO, ce syndicat est peu représenté.
Avant les prises de paroles, les manifestant·e·s de tous âges restent un temps par petits groupes épars sur la pelouse près du kiosque non loin de la Sous-Préfecture. Les un·e·s solitaires, les autres échangeant dans ce moment incertain d’attente de la réponse du Conseil constitutionnel.
Un évènement historique
Devant cette perceptible et probable lassitude, Antonin, le porte-parole de l’intersyndicale, invite les gens à se rapprocher. Il parle avec enthousiasme énumérant les succès des dizaines de grèves et manifestations depuis décembre. Trois mois de luttes c’est fatigant, dit-il en substance, cependant cela représente un événement historique, 30 ans que l’on n’avait pas vu cela. Le monde entier a le regard fixé sur notre mouvement de contestation. Il encourage à ne pas lâcher que ce soit sur les retraites où à Sainte Soline. Il relève que les éboueurs de Paris ont repris leur mouvement de grèves et cite d’autres exemples. Le Conseil constitutionnel risque de ne pas invalider cette loi, souligne-t-il, alors nous devrons poursuivre.
Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel
Cependant, une représentante de LFI, Agnès Cueille, rappelle quelques critères selon lesquels le Conseil constitutionnel ne devrait pas valider la réforme.
José Delgado de la CGT souligne quant à lui les aberrations de la réforme des lycées professionnels limitant le temps de présence des élèves à l’école, c’est un retour au 19éme siècle, juge-t-il.