L’exigence des Retraité·e·s : + 10% sur les pensions et négociations !
Une cinquantaine de retraité·e·s se sont réunis devant le bâtiment de l’État au 1 place de la République à Chartres le 24 octobre.
La déclaration se l’Intersyndicale des retraité·e·s d’Eure-et-Loir (CGT.28, FO.28, FSU.28, Solidaires.28), lue par la voix de Marie-Claude Giraudon (FSU) confirme : ‘’Il appartient au syndicalisme retraité de s’emparer des préoccupations des retraité·e·s et d’exprimer leurs exigences en lien avec les autres composantes du monde du travail.’’
2,4 mois de pension perdus depuis 2017
La première de ces exigences énoncées est ‘’ 10 % immédiatement et des négociations pour rattraper le pouvoir d’achat perdu !’’ La déclaration poursuit : ‘’ La pauvreté s’étend dans la population pendant que les privilégiés de la fortune, choyés par le pouvoir accumulent de gigantesques profits. ‘’ Et elle précise ‘’ Depuis le 1er janvier 2017, les années du Président Emmanuel Macron ont fait perdre 9,6 % et l’équivalent de 2,4 mois de pension. Tout cela parce qu’il refuse d’appliquer la loi (article L161-25 du code de la Sécurité sociale) qui stipule que les pensions doivent être revalorisées au niveau de l’inflation.’’
Les retraité·e·s ne sont pas des privilégié·e·s !
Marie-Claude Giraudon a énuméré : ‘’ Sur cette année : Gaz 15% avec bouclier tarifaire , électricité 25 %, pâtes + de 30%, légumes frais 11% entre 2021 et 2022, 16% entre juin 2022 et juin 2023, beurre 20 %, viandes 15%, poissons16% et œufs 31% sur les premiers prix… Forte augmentation aussi pour la santé…’’ La déclaration commune s’insurge : ‘’ 5,2 % [d’augmentation des pensions] annoncés : le compte n’y est pas !’’
Et de conclure : ‘’ Non les retraité.e.s ne sont pas des privilégié.e.s. Devant cette préfecture de Chartres nous interpellons le gouvernement et son représentant Monsieur le Préfet. Nous leur postons notre motion commune et nos revendications légitimes.’’ Des pétitions signées sur place et antérieurement ont aussi été déposées.