8 Mars à Chartres :
Accent mis sur les inégalités au travail

À Chartres, le 8 mars 2024, a été assez dif­fé­rent de celui de l’année pré­cé­dente qui s’était trou­vé durant la bataille des retraites et avait été pré­pa­ré prin­ci­pa­le­ment par le groupe fémi­niste NousToutes28 avec le sou­tien logis­tique de la FSU.

 

Les syn­di­cats au pre­mier rang

 

Cette année, ce sont quatre orga­ni­sa­tions syn­di­cales CFDT, CGT, FSU, UNSA qui ont don­né le la avec le sou­tien de NousToutes28. Cette évo­lu­tion s’est d’ailleurs tra­duite dans la prise de parole qui a été la lec­ture d’un texte natio­nal de huit syn­di­cats. Tour à tour, Marie Jaupitre (UNSA), Violette Aurore (CGT), Clémentine Ingold (FSU) et Christine Le Moal (CFDT) se sont relayées, devant 180 per­sonnes ras­sem­blées sur la place des Épars, pour dénon­cer les inéga­li­tés qui per­durent au tra­vail (écarts de salaires, de pen­sions de retraites, temps par­tiels, métiers moins valo­ri­sés…) et les vio­lences sexistes et sexuelles qu’y subissent les femmes. Elles ont fus­ti­gé le peu de résul­tats de ‘’la grande cause natio­nale du quin­quen­nat’’  pro­cla­mée par le Président.

 

Faire recu­ler les inéga­li­tés et les vio­lences au travail

 

Les ora­trices ont récla­mé des ‘’sanc­tions pour les entre­prises qui dis­cri­minent […] la reva­lo­ri­sa­tion des métiers à pré­do­mi­nance fémi­nine […] un congé paren­tal main­te­nu jusqu’aux 3 ans de l’enfant et mieux rému­né­ré […] des places d’accueil pour chaque enfant et pour les per­sonnes âgées en perte d’autonomie ‘’ ain­si que de nou­veaux dis­po­si­tifs de lutte contre les vio­lences sexistes et sexuelle au tra­vail. Elles ont conclu ‘’ Obligeons le gou­ver­ne­ment et le patro­nat à res­pec­ter la loi et mettre en oeuvre l’égalité réelle’’.

Le ras­sem­ble­ment s’est ache­vé par la reprise col­lec­tive de l’Hymne des Femmes et la dif­fu­sion par la sono de la CGT de chants fémi­nistes et d’émancipation