Non à l’A154 : Des candidat·e·s aux législatives ont débattu au Boullay-Mivoye

C’est une fête de la musique inha­bi­tuelle qu’avait pré­pa­ré le col­lec­tif Non A150 A120 au Boullay-Mivoye, à deux pas de la tou­jours route natio­nale 1541, ce 21 juin en fin de jour­née. De musique, il y en eu fina­le­ment assez peu. Par contre, un éclai­rant débat sur un grand pro­jet inutile vou­lu par les  ‘’grands élus’’ a pas­sion­né les dizaines de participant·e·s à cette soirée.

Tous les candidat·e·s aux légis­la­tives des cir­cons­crip­tions concer­nées par le pro­jet avaient été invité·e·s, mais seule­ment trois par­tis étaient représentés :

  • le Nouveau Front Populaire, cir­cons­crip­tion de Chartres, par Jean-François Bridet (pré­sen­té par Les Écologistes) et sa sup­pléante Dominique Chanfrau,
  • le Nouveau Front Populaire, cir­cons­crip­tion de Dreux par Nadia Faveris (Parti Socialiste) accom­pa­gnée de l’élu muni­ci­pal PS Valentino Gambuto,
  • le Parti des Travailleurs de cette même cir­cons­crip­tion de Dreux, Béatrice Jaffrenou et son sup­pléant Dominique Maillot.

Nadia Faveris : ‘’On n’a nul besoin d’une auto­route payante à par­tir du moment où la route était très belle, très bien entre­te­nue. Cela man­ge­rait des terres agri­coles, des forêts et détrui­rait la bio­di­ver­si­té, les gens devraient payer pour aller travailler.’’

Béatrice Jaffrenou : ‘’On a tou­jours été oppo­sés, dès le départ, à la pri­va­ti­sa­tion de cette de cette auto­route. On doit s’attacher à défendre le ser­vice public et rien que le ser­vice public.’’

Jean-François Bridet : ‘’Ce com­bat [contre l’autoroute] illustre par­fai­te­ment cette arti­cu­la­tion entre les ques­tions sociales et envi­ron­ne­men­tales, sur le pou­voir d’achat, sur le fait d’arrêter d’abimer le sol où nous vivons, d’abimer le ter­ri­toire qui nous nourrit.’’

Pour le déve­lop­pe­ment des pro­po­si­tions de chacun·e, nous vous ren­voyons à l’enregistrement audio du débat, ci-après [veuillez excu­ser sa qua­li­té tech­nique par­fois médiocre].

Après ce débat, un sym­pa­thique bar­be­cue a per­mis des échanges entre participant·e·s, entre­cou­pé à la tom­bée de la nuit par un feu de la Saint-Jean peu tra­di­tion­nel : l’embrasement sym­bo­lique d’un feu vert à l’autoroute. Des auto­mo­bi­listes ont salué par des klaxons ce refus de la pri­va­ti­sa­tion de la route nationale.

Le résul­tat des élec­tions légis­la­tives auront néces­sai­re­ment un impact sur l’a­ve­nir du pro­jet d’un autre âge.

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  1. L’intention de départ du col­lec­tif était de ‘’dan­ser’’ sur le bitume mais la Préfecture a refu­sé d’en don­ner l’autorisation.