Contre l’extrême droite : le cri des femmes
Après, un premier rassemblement contre le pressant danger d’extrême droite initié par l’AERéSP le 12 juin, puis une manifestation à l’appel des syndicats le 15 juin, c’était l’association féministe NousToutes qui avait appelé à faire barrage ce dimanche 23 juin à Chartres.
Une large alliance est primordiale
Dans une courte introduction, place des Halles, Clervie Guillou a expliqué les raisons de cet engagement :
‘’Aujourd’hui, nous montrons notre engagement contre la montée de l’extrême droite et la politique mortifère de Macron. Il est primordial de nous allier avec les associations de lutte pour nos droits, les syndicats et la société civile, les partis pour faire sonner très fort l’alerte féministe.
Le Rassemblement National est l’ennemi des femmes et de toutes les minotités
Nous ne supportons plus l’instrumentalisation des violences sexistes et sexuelles par l’extrême droite parce que le RN ne s’intéresse au féminisme que pour servir son discours xénophobe.
N’oublions pas que le Rassemblement National est l’ennemi des minorités de genre et de toutes les femmes : les mères solo, le nullipares volontaires, les lesbiennes, les trans, les salariées, les fonctionnaires, les entrepreneuses, les intermittentes, les chômeuses, les travailleuses pauvres, les retraitées, les non valides, les féministes, les femmes voilées et toutes les femmes racisées.’’
Slogans ébergiques
Un cortège a ensuite parcouru le centre ville par les places du Cygne, Châtelet, des Épars pour s’achever, encore plein d’énergie, sur la place de la Porte-Saint-Michel. Tout au long du parcours, des slogans ont été répétés sans répit :
- ‘’On est fières, déter et en colère !’’
- ‘’Nos droits, nos vies, notre émancipation / On s’est battues pour la gagner / On se battra pour la garder’’
- ‘’Le fascisme n’est pas une option / Tous ensemble, nous le combattrons !’’
- Et cette chanson : Si les femmes chantent fort / C’est qu’elles ont à dire / “Foutez la paix à nos corps / Et à nos désirs / La porte on sait l’ouvrir seules / Tout aussi bien que nos gueules / Aussi bien que nos gueules”