Après le bombardement de l’hôpital pédiatrique de Kiev, rassemblement à Chartres

Le lieu, la place des Épars à Chartres, a l’habitude des ras­sem­ble­ments poli­tiques,  syn­di­caux ou asso­cia­tifs. Ce 13 juillet à 17 h., les tracts dis­tri­bués indi­quaient que ‘‘Kiev a subi lun­di 8 juillet l’une des attaques aériennes les plus meur­trières depuis le début de l’invasion russe à grande échelle, en février 2022. La Russie  a ciblé des infra­struc­tures civiles alors que le Premier Ministre indien, Narendra Modi, ren­con­trait Vladimir Poutine à Moscou et que  le Premier Ministre hon­grois Viktor Orban s’était ren­du trois jours avant au Kremlin pour pro­po­ser un ces­sez-le-feu en Ukraine.’’

Un hôpi­tal pédia­trique ciblé par Russie

C’étaient les membres de l’association des Ukrainiens et des Amis de l’Ukraine en Région Centre Val de Loire qui assu­raient cette dis­tri­bu­tion. ‘‘Ils ne pou­vaient pas ne pas se ras­sem­bler à nou­veau suite à l’attaque la plus meur­trière depuis le début de l’invasion russe, dont l’hôpital pédia­trique de Kiev’’, a décla­ré Inna Le Gall, présidente.

Sensibilisation des passants

Le groupe qui anime les actions de soli­da­ri­té avec l’Ukraine depuis les mois qui ont sui­vi l’invasion en 2022 qui com­pre­nait envi­ron 20 per­sonnes, majo­ri­tai­re­ment fémi­nines, por­tait des affiches ou pho­tos et for­mait un crois­sant au milieu de la place des Épars. S’étaient joints à eux plu­sieurs militant·e·s et sympathisant·e·s chartrain·e·s.
D’autres pho­tos étaient dis­po­sées au sol. Après les prises de paroles dénon­çant cette atroce situa­tion, per­pé­trée par un état membre per­ma­nent de l’ONU, la sono dif­fu­sait des chants ukrai­niens, chants modernes, du patri­moine cultu­rel ou hymnes. 
‘‘Nous sommes là pour sen­si­bi­li­ser les pas­sants’’… qui jetaient un simple regard sans trop s’at­tar­der mais quelques tou­ristes inté­res­sés s’arrêtaient plus longuement.
Le groupe comp­tait ensuite pour­suivre son action sur la place Châtelet.