1er Mai à Chartres : Température en hausse

Près de 500 devant la pré­fec­ture euré­lienne pour ce 1er Mai 2025, c’est beau­coup plus que de l’an der­nier, la tem­pé­ra­ture monte ! C’est d’ailleurs sous un soleil radieux que s’est dérou­lée la jour­née inter­na­tio­nale de lutte des travailleu/r/se·s à Chartres. Déroulons la chro­no­lo­gie et don­nons quelques impressions.

La paix au cœur des préoccupation

La décla­ra­tion com­mune des quatre syn­di­cats, lue par Chantal Lefèvre (CGT), rap­pelle d’emblée que la tra­di­tion  place cette jour­née inter­na­tio­nale (chô­mée en France) sous le trip­tyque ‘’pour le pain, la liber­té et la paix’’. Elle men­tionne en par­ti­cu­lier  ‘’la paix en Ukraine, l’arrêt du géno­cide à Gaza’’ et salue ‘’les mil­lions de tra­vailleurs et jeunes Américains qui dans toutes les villes se ras­semblent pour des grèves et des mani­fes­ta­tions contre la poli­tique de guerre sociale et de menace du gou­ver­ne­ment Trump qui veut por­ter le bud­get mili­taire des USA à mille mil­liards de dollars.’’

Non à l’é­co­no­mie de guerre

 L’oratrice dénonce une même logique à l’œuvre dans notre pays : ‘’Les mil­liards déga­gés pour l’économie de guerre, ce sont les mil­liards qu’ils veulent récu­pé­rer immé­dia­te­ment pour la remise en cause des droits des sala­riés, retrai­tés, chô­meurs, pour la réduc­tion dras­tique des moyens des ser­vices publics, des écoles et des hôpi­taux.’’ Elle affirme solen­nel­le­ment ‘’Nos orga­ni­sa­tions syn­di­cales d’Eure-&-Loir refusent de col­la­bo­rer à l’effort de guerre.’’

Unité ! Unité !

La porte-parole met en garde : ‘’Le gou­ver­ne­ment vou­drait, à la faveur de l’effort de guerre, pour­suivre la réforme des retraites avec le patro­nat en ouvrant la voie à la capi­ta­li­sa­tion’’ et constate que ‘’les exo­né­ra­tions patro­nales en 2025 coûtent 77 mil­liards aux finances publiques […] Il faut arrê­ter ces exo­né­ra­tion, toutes les coti­sa­tions doivent ren­trer dans les caisses de la sécu­ri­té sociale !’’ Elle conclut : ‘’Face à cette offen­sive glo­bale, la seule voie pos­sible est celle de l’unité des tra­vailleurs et de leurs orga­ni­sa­tions syndicales.’’

Une ambiance bon enfant ponc­tuée par l’Internationale

Le cor­tège se forme dans une ambiance bon enfant et, durant tout le par­cours dans l’hyper centre, beau­coup d’échanges entre les participant·e·s visi­ble­ment heureu/x/ses de se retrou­ver si nom­breux. Au détri­ment, peut-être, des slo­gans plu­tôt rares. Nous avons quand même enten­du ‘’On veut des mil­liards pour nos salaires, pas pour la guerre !’’ et l’Internationale dif­fu­sée par Solidaires avec une sono trans­por­tée par vélo-cargo !

Pique-nique musi­cal

Les bavar­dages se pour­suivent lors d’un pique-nique au Parc André-Gagnon accom­pa­gné par le duo Urbain Lambert (gui­tare) / Patrick Ichard (cla­viers) qui donnent un magni­fique et copieux concert de Pop Rock avec des reprises de suc­cès des années 80.