Pressurés, précarisés, sous-payés,
les AED de l’Éducation devant la DDSEN

Sur toutes les lignes en permanence”

 

Après un pre­mier mou­ve­ment de grève et un ras­sem­ble­ment au même endroit le 1er décembre der­nier, des AED1  étaient à nou­veau devant la DDSEN2 ce 25 mars. Certes moins nom­breux, ce qu’on peut com­prendre dans la situa­tion sani­taire actuelle où ils sont sur­char­gés de tâches, mais  déter­mi­nés. Une jeune femme du col­lège Les Petits Sentiers à Lucé et un AED du col­lège Michel-Chasles à Épernon expliquent : « Nous sommes sur toutes les lignes en per­ma­nence, cours, école, et en plus dans une situa­tion sani­taire dif­fi­cile. » Tou·te·s deux pointent la qua­si impos­si­bi­li­té d’en même temps « effec­tuer 41 h de tra­vail et pour­suivre des études. Débordé·e·s, nous cher­chons un autre travail… »

 

Les reven­di­ca­tions

 

Le minis­tère n’a pas bou­gé d’un pouce sur les reven­di­ca­tions posées par les syn­di­cats (CGT-Éduc’action, FO-FNEC-FP, FSU, SUD-Éducation) :

  • une aug­men­ta­tion des salaires,
  • une amé­lio­ra­tion des condi­tions de tra­vail avec une dimi­nu­tion du temps de travail,
  • des créa­tions de postes sup­plé­men­taires et pérennes,
  • le ver­se­ment des primes REP et REP+,
  • et l’ouverture de dis­cus­sions pour des évo­lu­tions sta­tu­taires contre la pré­ca­ri­té des AED.

 

Une coor­di­na­tion nationale

 

Pour faci­li­ter la lutte, une nou­velle coor­di­na­tion natio­nale à été créée qui est en train de se mettre en place.

Une délé­ga­tion ne pou­vant être reçue cet après-midi à la DDSEN, un ren­dez-vous a été pris pour ce len­de­main matin.

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  1. Adjoint·e·s d’éducation.
  2. Direction dépar­te­men­tale des ser­vices de l’Éducation natio­nale (ex Inspection académique).