Chartres : Le combat contre les idées d’extrême-droite est engagé
C’est une large galaxie d’organisations syndicales, politiques, associatives qui appelait, samedi 12 juin, à faire barrage aux idées d’extrême-droite et défendre les libertés. Si la participation était relativement modeste en cette journée ensoleillée plus propice à goûter le déconfinement qu’à manifester, il s’agissait de prendre date et de lancer un signal d’alarme.
Combat commun contre l’extrême-droite
C’est ce qu’on fait les trois textes lus devant les 250 personnes réunies sur la place des Épars à Chartres. Le premier, lu à quatre voix, était porté par cinq organisations (FSU, Solidaires, Ensemble!, LFI, EÉLV) souhaitant montrer l’importance de l’unité sur ce sujet malgré les différences qui peuvent exister entre-elles sur d’autres thèmes : ‘’ Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons que le climat politique et social en France est de plus en plus imprégné par l’extrême-droite et ses idées […] cette offensive raciste a pour corollaire la multiplication des politiques sécuritaires, liberticides et anti-sociales. Ce climat ne doit rien au hasard. Le gouvernement et plusieurs de ses ministres se chargent de l’alimenter depuis des mois. […] L’Eure-et-Loir n’est pas à l’écart, bien au contraire. […]Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous réaffirmons notre combat commun contre l’extrême-droite […] et toutes celles et ceux qui participent à sa propagation.’’
Faire société tous ensemble
Évoquant la vidéo où les youtubeurs fascistes Papacito et Code Reinho simulent l’exécution d’un militant de gauche, Gisèle Quérité (PCF 28) explique : ‘’Cette surenchère a un objectif désigner des boucs émissaires aux difficultés des Français et des Françaises. Ainsi sont épargnés ceux qui sont à la tête des multinationales, des banques, des assurances […] Pour mettre en échec leur offensive contre les libertés, contre les droits sociaux, lutter contre les idées d’extrême-droite, le PCF appelle les forces de gauche, le mouvement social, tous les progressistes à engager la contre-offensive…‘’
Mohamed Zahoui, président de la Ligue de l’enseignement-FOL28, dont l’organisation s’est jointe à l’appel départemental rappelle le crédo de la Ligue : ’ ’Nous nous enrichissons au contact de la différence […] Nous sommes certains, qu’aujourd’hui plus que jamais, ce n’est pas en divisant la société, en opposant les citoyens que notre pays se relèvera. Au contraire, il nous faut réfléchir pour trouver les moyens de faire société tous ensemble’’.
Avant de rouler les drapeaux, de ranger les pancartes et la dislocation, les initiateurs ont appelé à poursuivre avec persévérance ce combat annonçant que les organisations se reverront après les élections pour évaluer la situation.