Chartres : Dans la rue pour les salaires, l’emploi, l’abrogation de la loi chômage…

La jour­née de mobi­li­sa­tion inter­pro­fes­sion­nelle pour les salaires, les pen­sions, l’abrogation de la loi chô­mage, pour des créa­tions de postes et d’emplois dans le public comme dans le pri­vé, a d’abord com­men­cé, à Chartres, par un ras­sem­ble­ment des per­son­nels de l’Éducation devant la DSDEN1. Il y avait certes moins de participant·e·s que le 3 jan­vier, mais quand même plus de 100 (rejoints par d’autres plus tard). Après le rap­pel de la situa­tion géné­rale par Céline Prier-Chéron de la FSU (peu d’avancées réelles dans le domaine sani­taire, pour­suite des fer­me­tures de classes et de postes (en 1er comme en 2d degré), deux inter­ven­tions ont illus­tré la réa­li­té du ter­rain. Celle de la res­pon­sable SNES-FSU du col­lège Marcel-Proust d’Illiers-Combray et celle des AESH2 qui fai­saient signer une carte-péti­tion pour obte­nir un sta­tut  et une rému­né­ra­tion correcte.

 

Rassemblement Éducation devant la DSDEN

 

Parti vers le théâtre, le cor­tège y a retrou­vé les autres pro­fes­sions, d’abord pour les prises de parole des quatre orga­ni­sa­tions syn­di­cales (CGT, FO, FSU, Solidaires) qui ont déve­lop­pé leurs points de vue, ensuite pour par­cou­rir le centre-ville (place des Halles, du Cygne,  des Épars, Châtelet, Gare) au rythme des slo­gans lan­cés par les voi­tures-sono (voir l vidéo) avant de se dis­per­ser devant la Préfecture.

 

Surtout la Fonction publique

 

Si la par­ti­ci­pa­tion (400) mar­quait une mon­tée glo­bale en force, il faut remar­quer que près de la moi­tié était consti­tuée par le sec­teur de l’Éducation et que, point faible, le sec­teur pri­vé était peu repré­sen­té, mal­gré les luttes de ces der­nières semaines dans plu­sieurs entre­prises comme l’ont sou­li­gné les porte-paroles de la CGT et de FO.

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  1. Direction des ser­vices dépar­te­men­taux de l’Éducation nationale.
  2. Accompagnant des élèves en situa­tion de handicap.