Le médico-social et l’action sociale ne lâchent pas !
Chartres, le 1er février
« On lâche rien ! » disait un dossard porté par une manifestante. Et elle a raison : après une première mobilisation le 3 décembre 2021 et une deuxième au tout début janvier, des personnels de la santé et de l’action sociale se sont retrouvés dans la rue ce 1er février. Une cinquantaine se sont rassemblés place Châtelet autour le la voiture sono CGT-Santé qui organisait cette action. D’une manifestation à l’autre, les divers établissements sont représentés dans la lutte : ainsi une forte délégation des PEP28 avait ‘’remplacé’’ celle de l’UNAPEI 92 de Marsauceux présente en janvier.
‘’Le Ségur pour tous !’’
Bien sûr, les revendications n’ont pas changé, on les retrouvera toutes énoncées par Christine Sénéchaux (CGT) dans la vidéo ci-dessus. Celle qui provoque la plus vive colère, c’est l’exclusion de ces personnels du bénéfice de la prime Ségur accordée aux autres catégories de la santé pour leur investissement dans la lutte contre la pandémie. Aussi retrouve-t-on cette exigence inscrite sur les blouses, les pancartes ou les banderoles et clamée : ‘’Le Ségur pour tous !’’
”Y’en a marre !’’
Un autre slogan crié dans les rues du centre-ville, exprime la difficulté du métier et le sentiment de n’être pas rémunérés à hauteur de leur compétence et de leur travail : ‘’Les hôpitaux, c’est très dur / Y’en a marre !’’. Aussitôt complété par ‘’Les EHPAD, c’est très dur / Y’en a marre !’’ puis : ‘’Le médico-social, c’est très dur / Y’en a marre !’’…
La manifestation s’achève devant la Préfecture dans la laquelle la représentante du gouvernement peut certainement, malgré les double-vitrages, entendre la responsable CGT et ce participant qui s’écrie : ‘’Tout le monde est concerné, tous dans la rue, on a besoin de vous !’’
[Prochainement, nous publierons des extraits des interviews que nous avons réalisées durant cette manifestation]