Dans les rues de Chartres pour les salaires, les pensions et les minima sociaux

« Augmentation géné­rale des salaires, des pen­sions de retraite et des mini­ma sociaux ! » C’est ain­si que débute la prise de parole uni­taire pro­non­cée par Chantal Lefèvre (CGT) avant le départ (place Châtelet, Chartres) de la mani­fes­ta­tion appe­lée par la CGT, l’UNSA, la FSU et Solidaires dans notre département.

En cette période mar­quée par la cam­pagne pré­si­den­tielle et la guerre en Ukraine, c’est un noyau mili­tant d’une cen­taine per­sonnes qui s’est mobilisé.

Le petit dégel du point d’in­dice de la Fonction publique

La porte-parole  est sévère avec la com­mu­ni­ca­tion de Castex : « À un mois des élec­tions pré­si­den­tielles, le gou­ver­ne­ment annonce le dégel du point d’indice que les syn­di­cats réclament depuis des années, ser­vant de base de cal­cul des 5,7 mil­lions d’agents publics. Une aug­men­ta­tion qui sera minime et ne rat­tra­pe­ra pas les 10 ans de gel. […] Ne nous lais­sons pas duper par toutes ces annonces qui appellent à voter Macron et à faire pas­ser la retraite à 65 ans. »

Nos batailles sont justes ! ”

Elle  pointe : «  Les dif­fi­cul­tés gran­dis­santes pour des mil­lions d’entre nous […] des dizaines de mil­liards d’euros ont été ver­sées aux entre­prises sans contraintes sociales, fis­cales et éco­lo­giques. En France, sur les deux der­nières années, les entre­prises du CAC 40 ont amas­sé près de 140 mil­liards de pro­fit […] La crise se révèle être un para­dis pour les action­naires. Il est donc plus que temps de mettre un terme à cette poli­tique d’austérité. Des aug­men­ta­tions dignes de ce nom doivent avoir lieu dans le public et le pri­vé […] Nos batailles ne sont ni d’arrière-garde, ni d’un autre temps, elles sont justes ! […] Pour les salaires, pour les pen­sions, pour de meilleures condi­tions de tra­vail, pour l’engagement de la rup­ture éco­lo­gique et pour la paix ! »[…]

Continuons le combat !”

Enfin, elle affirme que « L’affrontement entre le capi­tal et le tra­vail n’a jamais été aus­si violent […] Le nombre de luttes qui se sont dérou­lées ou se déroulent dans notre pays et dans notre dépar­te­ment le prouve. Tous ensemble conti­nuons le com­bat dans toutes les entre­prises et ser­vices publics contre la stag­na­tion des salaires ! »

Le cor­tège par­court ensuite le centre-ville par les rues Sainte-Même et Noël-Ballay, puis la place des Épars, pour s’achever devant la pré­fec­ture où Pierre Licout (FSU) insiste sur le ren­dez-vous d 1er mai  qui « se doit d’être un temps fort de mobilisation. »