FSU, PCF et Ensemble! appellent ‘’à une insurrection des consciences pour la Paix’’
La guerre d’invasion déclenchée par la Russie en Ukraine a brusquement rappelé aux Européens que la Paix était un enjeu fondamental non seulement pour la sécurité de notre continent mais bien au-delà pour l’humanité tout entière soumise à un risque existentiel par l’aggravation des menaces nucléaire et écologique.
C’est conscients de ce constat que la FSU, le PCF et Ensemble! (rejoints par la CGT) avaient appelé à un rassemblement, place Châtelet à Chartres le 2 avril1 à 16 h.
La déclaration commune prononcée par Micheline Cognard (Ensemble ! 28) et Gisèle Quérité (PCF 28), après avoir affirmé ‘’leur soutien à la résistance du peuple ukrainien’’ et demandé ‘’un cessez-le-feu immédiat sans condition préalable et le retrait des troupes russes’’, appelle ‘’à une insurrection des consciences de toutes les citoyennes et de tous les citoyens, de toutes les organisations représentatives. Il y a urgence au vu de la gravité de la situation, pour éviter le pire, mais aussi pour faire face aux défis du monde actuel : réchauffement climatique et crise sociale de plus en plus généralisée’’. Et de conclure : ‘’L’humanité n’a pas d’autre chemin, pour un avenir plus humain, que la Paix et l’émergence d’une Culture de la Paix’’. [Lire l’intégralité de la déclaration]
Ce rassemblement a été aussi l’occasion d’apporter un soutien aux pacifistes russes qui, ce jour même, ont encore subi 170 arrestations pour des rassemblements prohibés dans 15 villes de Russie.
A aussi été développée la nécessité d’apporter la solidarité envers les exilés non ukrainiens (étudiants africains en particulier) victimes de discriminations à l’accueil dans les pays limitrophes de l’Ukraine et en raison des mesures prises par l’Union européenne de ”protection temporaire” qui exclut les personnes non ukrainiennes.
La Paix est assurément un axe essentiel des luttes à venir. La modestie de ce premier rassemblement doit être considéré comme un premier jalon.
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- Une partie des participant·e·s a rejoint le rassemblement appelé par les Ukrainien·ne·s d’Eure-et-Loir qui s’est tenu à la suite à 17 h.