Chartres : Pour le climat, il est temps d’agir !
Ce 24 septembre était une journée mondiale de marches pour le climat. À Chartres, une centaine de personnes a répondu à l’appel lancé par les jeunes de Youth for Climate local. Comme on peut le voir sur les photos et la vidéo, de nombreuses pancartes égayaient le défilé opéré sous un ciel obstrué de nuages.
Ce sont logiquement les jeunes qui ouvraient le cortège avec une banderole proclamant « Il est temps d’agir ». La manifestation a parcouru une vaste boucle dans le centre-ville entre la place Châtelet et l’esplanade de la Résistance, en passant par les places du Cygne et des Halles, la rue Saint-Michel, la place Pasteur, le boulevard Chasles et la place des Épars.
Inaction des politiques
Inlassablement, les marcheurs et marcheuses ont repris les trois slogans emblématiques des marches climat : ‘’Chaud, chaud, on est plus chaud que le climat !’’, ‘’Et un… et deux…et trois degrés ! C’est un crime contre l’humanité !’. Et, lors d’un arrêt devant l’hôtel de ville et de l’agglomération, à destination du maire-président : ‘’Changement climatique, Inaction des politiques’’.
Devant le monument Jean-Moulin, trois prises de parole. D’abord celle de Salomé pour Youth for Climate qui a rappelé l’urgence de prendre des mesures drastiques pour contenir la hausse des températures et son cortège de catastrophes dont les signes ont été sous les yeux de tou·te·s avec la canicule estivale.
La force de l’action citoyenne
Puis, Bernard Cordier de SykADAP a fait l’historique de la lutte en cours pour sauver les trois marronniers centenaires du boulevard de la Courtille et il a donné rendez-vous lundi 26 février à 19 heures sur les lieux pour décider de la suite de l’action après que la justice aura statué sur une éventuelle expulsion des occupants. Citant l’exemple des arbres de l’hôtel de région d’Orléans, il souligne que ce type de mobilisation paye. ‘’Les citoyens tous ensemble ont une force immense.’’
Jean-François Bridet de Chartres Écologie a dénoncé la politique de la ville de Chartres et de son maire ‘’le climatosceptique en chef’’. Mais « la peur peut changer de camp et faire hésiter les promoteurs, les décideurs, tous ceux qui mettent en péril notre avenir’’. Pour cela ‘’Il faut construire un récit fondé sur le vivant’’. La solution ce sera ‘’Moins de biens et plus de liens’’.
Pour clore la marche, les participant·e·s sont invité·e·s à écrire à la craie, au sol, ce que leur inspire la situation actuelle… Ils n’ont pas manqué d’imagination !