7 mars, 500 manifestant·e·s à Nogent-le-Rotrou !

Dès la veille du 7 mars, cer­tains croi­se­ments de rues, routes et divers ronds-points étaient habillés de jaunes et de rouge. L’intersyndicale élar­gie tra­vaillait à faire de cette 6ème jour­née de lutte contre la réforme des Retraites une réussite.

 

Filtrage au rond-point de Margon

 

Dès 7 heures du matin, au rond-point de Margon, le pari com­men­çait bien et fut confir­mé rapi­de­ment avec un nombre de par­ti­ci­pants qui a varié entre 40 et 100 dans la jour­née. Beaucoup de dyna­misme, chants, per­cus­sions. Le ralen­tis­se­ment des véhi­cules a per­mis de belles dis­cus­sions avec les rou­tiers qui, ne pou­vant pas s’ar­rê­ter long­temps, ont été cepen­dant nombreux/ses à témoi­gner sur leurs propres inquié­tudes au vu de la péni­bi­li­té de leur métier. Tout cela sous la sur­veillance des Gendarmes ins­tal­lés en sur­plomb sur le par­king du vieux Margon.

Sur la pelouse signa­lée par un empi­le­ment artis­tique de palettes, des dis­cus­sions ont rap­pro­ché des per­sonnes qui ne se connais­saient pas toutes ou se retrou­vaient, par­mi elles des Gilets Jaunes des deux ronds-points, des ouvrier·e·s de Valeo ou de BBraun.

 

Lycées Sully et Belleau impactés

 

Dans la mati­née des gré­vistes, notam­ment de l’Éducation Nationale, sont allés rendre visite aux deux lycées de la ville. Quelques per­son­nels du Lycée Professionnel Sully veillaient devant les grilles fer­mées, lycée mort ! Devant le Lycée Rémi-Belleau, 70 élèves et des pro­fes­seurs veillaient, dis­cu­taient avec ani­ma­tion. Banderoles et belles pan­cartes pleines de for­mules humo­ris­tiques et per­ti­nentes ! Dans la mati­née et vers 15 h. quelques lycéens, peu res­pec­tueux du droit d’ex­pres­sion et des règles éta­blies avec la direc­tion, ont cher­ché à per­tur­ber mais ont vite été découragés.

 

Plus forte mani­fes­ta­tion depuis le début du mouvement

 

Belle mani­fes­ta­tion à 19 heures entre le rond-point de Margon et la place Saint-Pol. 500 manifestant·e·s comp­tés ! C’est une nou­velle pro­gres­sion. Indéniablement, la popu­la­tion nogen­taise et des cam­pagnes alen­tours sent que ce pro­jet de réforme du gou­ver­ne­ment est une scé­lé­ra­tesse de plus qui va aggra­ver les dif­fi­cul­tés de vie des travailleur/ses de toutes les pro­fes­sions. Sentiment très sen­sible lors de la dis­tri­bu­tion du same­di sur le mar­ché de la ville. En par­ti­cu­lier de la part de femmes, retrai­tées ou non, les pre­mières évo­quant, avec colère, leur minus­cule pen­sion, par­fois infé­rieure à 1000 euros.