Retraites :
À nouveau, 300 manifestant·e·s à Nogent-le-Rotrou
Les manifestations se succèdent à Nogent-le-Rotrou, la mobilisation se maintient à un assez bon niveau malgré l’avancée imperturbable de la tactique macronienne : 300 manifestant.e.s ce samedi, presqu’autant que lors de la première marche aux flambeaux. La volonté de se battre se maintient jusqu’au bout contre l’entêtement du vent contraire et rétrograde.
Caisse de gève
Devant le kiosque qui a connu une année de résistance aux interdits de la période Covid, les représentants des syndicats prennent la parole. Emmanuel Poisson pour la CGT évoque des pressions scandaleuses exercées la nuit précédente par un patron d’une entreprise d’Authon-du-Perche sur des travailleurs et travailleuses en grève. A suivre. Une caisse de grève est créée.
Égalité hommes-femmes
Micheline Cognard de la FSU Retraités, précise certains chiffres à ne pas oublier : 63% des salarié.e.s au SMIC sont des femmes ; la pension moyenne est inférieure de 40% à celle des hommes ; 56 % de femmes retraitées ne perçoivent que le minimum vieillesse de 961€. Elle évoque les exonérations de cotisations patronales colossales, de 65 milliards d’euros. Elle conclut sur une revendication qu’il devient urgent de mettre en avant : l’égalité des salaires hommes-femmes, qui accusent actuellement un écart de 22%.
Lycées dans l’action
Christian Loison, FO, ironise sur le courrier de deux pages d’Emmanuel Macron qui aurait pu se réduire à quelques mots : « Je vous emmerde, j’ai pas envie de vous voir ». « Il n’y a plus de démocratie » conclut-il.
Patrick Schweizer, CGT, salue la présence de lycéens de Rémi-Belleau et de professeurs du Lycée professionnel Sully qui ont mené des actions de blocage de leur établissement respectif, mercredi dernier. Il annonce une Caisse de solidarité pour soutenir les grévistes.
Prochain rendez-vous le 15 mars
Et le défilé commence. Beaucoup de bruit, comme il avait été demandé « pour se faire entendre de Macron » : tambours et percussions, sifflets, casseroles, couvercles, klaxons et sirènes. Des slogans connus et des nouveaux : « C’est nous qui travaillons / C’est nous qui cotisons / C’est nous qui décidons / On va virer Macron ». Beaucoup de discussions aussi.
Rendez-vous est pris pour le mercredi 15 mars, à 18 h., devant la gare de Nogent-le-Rotrou, après la manifestation de Chartres.