Appel à rejoindre l’occupation devant l’Agence de l’Eau à Orléans

Les orga­ni­sa­teurs du Convoi de l’Eau (Bassines Non Merci, Confédération pay­sanne, Soulèvements de la Terre) appellent à rejoindre le cam­pe­ment-occu­pa­tion ins­tal­lé devant l’Agence de l’Eau, ave­nue Buffon à Orléans (La Source). Nous publions leur appel.


Bientôt sur notre site, notre repor­tage sur place du ven­dre­di 25 août.

Voir aus­si Les pho­tos au fil du Convoi de l’Eau.

 

Nous appe­lons à être rejoint mas­si­ve­ment sur place pour affir­mer par notre pré­sence que la sus­pen­sion immé­diate de l’ensemble des tra­vaux de méga-bas­sines est la condi­tion sine qua non à l’ouverture d’un dialogue.

Depuis Septembre 2021, BNM, la Confédération Paysanne et les Soulèvements de la terre exigent une seule et même chose, par des manif-actions tou­jours plus impor­tantes: un mora­toire sur les pro­jets de mégabassines.

Puisque le gou­ver­ne­ment et l’agence de l’eau démontrent aujourd’hui qu’ils n’ont aucune volon­té de dia­logue réel et conti­nuent à pas­ser en force, sans avoir tiré aucune leçon, ni de Sainte-soline ni de la colère popu­laire face à l’accaparement de l’eau, nous allons devoir appe­ler à de nou­velles actions encore plus fortes et mas­sives contre les chantiers.

Pour nous, un « mora­toire » et un véri­table pro­ces­sus de dia­logue, signi­fie tou­jours : aucun démar­rage de nou­vel ouvrage, ni sur la zone cou­verte par l’AELB, ni sur le ter­ri­toire natio­nal, et le gel de tous les finan­ce­ments publics des pro­jets, en par­ti­cu­lier alloués par l’AELB.:

  • jusqu’à l’épuisement des recours admi­nis­tra­tifs engagés,
  • jusqu’à l’établissement d’un nou­veau diag­nos­tic scien­ti­fique indé­pen­dant qui prenne en compte les effets du chan­ge­ment cli­ma­tique, ain­si qu’une prise en compte des études HMUC
  • la prise en compte des pro­po­si­tions construc­tives por­tées par les orga­ni­sa­tions pay­sannes et les asso­cia­tions envi­ron­ne­men­tales pour un par­tage réel de l’eau et un appui à un modèle agri­cole qui la pro­tége plu­tôt que de l’accaparer.

En mars der­nier à Sainte-Soline, le gou­ver­ne­ment a démon­tré qu’il était prêt à tuer plu­tôt qu’à négo­cier. Aujourd’hui, plu­tôt que de sus­pendre les tra­vaux et d’ouvrir le dia­logue pour sor­tir de la crise, il fait de nou­veau le choix de l’autorité des armes.