Annonce d’une nouvelle manifestation à Dreux
pour le cessez-le-feu à Gaza
Les organisations déjà à l’origine de l’appel pour la manifestation du 13 janvier à Dreux (CGT-Ensemble!- FSU-LFI-Les Écologistes-MJCF-PCF) ont lancé un nouveau rendez-vous pour samedi prochain 27 janvier, à Dreux devant le beffroi à 11 h. pour exiger un cessez-le-feu à Gaza car ‘’ça continue’’. Gisèle Quérité (PCF) précise que ce sera ‘’la quatrième dans le département’’ depuis le 7 octobre. ‘’On ne lâchera pas l’affaire. On va être appelés régulièrement à faire une piqûre de rappel et à dire 1/ On veut la paix – Cessez-le-feu immédiat 2/ Que le gouvernement français et le président Macron se mouillent un petit peu plus, que le président ne se contente pas de belles paroles lénifiantes mais qu’il y ait des actes.’’
Agnès Cueille (LFI) fait remarquer qu’en 2017 Macron a dit ‘’qu’il ne lâcherait pas l’affaire, qu’il allait vers la solution à deux états, et puis, il n’a rien fait pendant 7 ans.’’
Michèle Mignot (Ensemble !) rappelle que ‘’ce conflit existe depuis 75 ans. En 1948, au moment de la création de l’État d’Israël, la France a eu une position complètement différente d’aujourd’hui Tenons-nous à une position prudente disait le ministre des Affaires étrangères. Et, lors de la Guerre des Six Jours, le Général De Gaulle a mis un embargo sur les armes en direction d’Israël. On a une politique de la France qui s’est modifiée dans un sens inquiétant.’’
Agnès Cueille ajoute au contexte ‘’le dépôt d’une plainte devant la Cour internationale de Justice de la part de l’Afrique du Sud contre Israël pour risque de génocide dans le but d’obtenir des mesures conservatoires.’’ La décision devrait tomber d’ici une semaine.
José Delgado (CGT) attire l’attention sur les discriminations que subissent les travailleurs palestiniens en Israël ‘’c’est-à-dire qu’il n’y a pas égalité de salaires, la précarité est maximum.’’ Il déplore qu’on ait ‘’affaire à des terroristes assoiffés de sang d’un côté, de l’autre à des gens qui se vengent et la réalité sociale de ce que vivent les gens n’existe pas.’’ Il affirme qu’il y a ‘’des syndicats palestiniens et israéliens contre la guerre.’’
Gisèle Quérité reprend : ‘’Ce qui est préoccupant aussi, c’est la question de la paix. Netanyahou, pour essayer de sauver son poste risque de déclencher une guerre régionale.’’ Et elle veut combattre le fatalisme : ‘’Les gens disent Est-ce qu’on peut vraiment quelque chose ? Nous on répond Oui, on peut ! Il y a eu par le passé de grandes manifestations pour la paix où on a fait reculer.’’
Pour illustrer la continuité de la lutte engagée dans ce département, Michèle Mignot a présenté la soirée-débat de solidarité avec le peuple palestinien avec Ziad Majed qui aura lieu le 2 février à la Bourse du Travail à Chartres. Cette soirée permettra de préciser l’historique et d’échanger sur les solutions et les actions citoyennes possibles.