Devant la Préfecture : La Fonction publique ne lâche pas

Chartres 12-12-2024 Rassemblement Fonction-publique ÉducationCe 12 décembre, certes, beau­coup moins de participant·e·s à ce ras­sem­ble­ment char­train que lors de la mani­fes­ta­tion Fonction publique du 5, jeu­di der­nier ! Mais les 25 per­sonnes pré­sentes, prin­ci­pa­le­ment de l’Éducation natio­nale, à l’appel de la FSU, n’en étaient pas moins déter­mi­nées à rap­pe­ler leur farouche oppo­si­tion aux ‘’sup­pres­sions mas­sives d’emplois,aux  trois jours de carence et au gel des salaires’’ comme l’affirma la décla­ra­tion lue par Dominique Prier-Chéron.

 

Non à la stig­ma­ti­sa­tion  des malades

 

’Nous exi­geons que cesse la double peine et la stig­ma­ti­sa­tion des col­lègues malades’’ a fait valoir l’oratrice de la FSU ‘’Non ! les agent·e·s de la Fonction publique ne sont pas plus sou­vent absent·e·s que les autres !’’

Chartres 12-12-2024 Rassemblement Fonction-publique ÉducationÀ l’approche de nou­veaux débats au Parlement pour le bud­get 2025, elle a aus­si exi­gé ‘’la fin du gel des salaires  et un dégel du point d’indice [NDLR : de la grille salariale]’’

Le mépris, ça suffit !

 

Abordant la ques­tion des sup­pres­sions de postes, la porte-parole a fus­ti­gé : ‘’Ce sont des éco­no­mies sur le dos de nos élèves, de nos malades, des agentes et agents, des usa­gères et usa­gers’’ et conclu : ‘’Salaires, condi­tions de tra­vail, bud­get, le mépris, ça suffit !’’

Il faut donc pro­ba­ble­ment s’attendre à ce que la colère des fonc­tion­naires, et peut-être des autres sala­riés, rebon­disse et s’amplifie après les fêtes si le futur gou­ver­ne­ment ne déroge pas aux orien­ta­tions mises en place par Barnier dans la conti­nui­té des pré­cé­dents gou­ver­ne­ments macronistes.