Marche NousToutes / Paris / 20 novembre /

Quand :
20 novembre 2021 @ 14 h 00 min Europe/Paris Fuseau horaire
2021-11-20T14:00:00+01:00
2021-11-20T14:15:00+01:00
Où :
PARIS - place de la République
Contact :

La Marche pari­sienne aura lieu le same­di 20 novembre 2021 à l’ap­pel de #NousToutes.

Rappel :

Le posi­tion­ne­ment de #NousToutes est défi­ni dans le texte d’appel à la marche du 23 novembre 2019 (enca­dré vio­let).

” #NousToutes est un col­lec­tif uni­que­ment cen­tré sur la lutte contre les vio­lences sexistes ou sexuelles. #NousToutes se mobi­lise contre les vio­lences éco­no­miques, psy­cho­lo­giques, ver­bales, phy­siques ou sexuelles, notam­ment quand ces vio­lences sexistes et sexuelles visent les per­sonnes qui, par­mi nous, sont vic­times en rai­son de leur situa­tion de han­di­cap, de vul­né­ra­bi­li­té, de leur âge, de leur ori­gine sociale, de leur situa­tion éco­no­mique, de leurs croyances, de leur sta­tut de migrant·e·s, de leur orien­ta­tion sexuelle, de leur iden­ti­té de genre ou parce que racisé·e·s.”

Une ini­tia­tive pour l’Eure-et-Loir, autour de la Journée inter­na­tio­nale pour l’é­li­mi­na­tion des vio­lences faites aux femmes du 25 novembre, est en ges­ta­tion. Nous vous tien­drons informé·e·s.

 

Visuel NousToutes 2021

Marche #NousToutes
du 20 novembre 2021

 

Visuel NousToutes 2021

 

L’appel de 2019

Nous appe­lons toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec les vio­lences sexistes et sexuelles et avec les fémi­ni­cides à mar­cher le same­di 23 novembre, à Paris.

Chaque jour, dans notre pays, des femmes sont vic­times de vio­lences psy­cho­lo­giques, ver­bales, éco­no­miques, médi­cales, phy­siques ou sexuelles. Une femme meurt tous les 2 jours assas­si­née par son com­pa­gnon ou son ex-com­pa­gnon. Qu’elles aient lieu à la mai­son, au tra­vail ou dans la rue, les vio­lences ne sont pas une fata­li­té. Jamais.

Avec cette marche, nous dirons notre exi­gence d’un monde dans lequel les vio­lences n’ont pas leur place. Les femmes et les enfants, aujourd’hui vic­times de vio­lences, peuvent être protégé·e·s. Les femmes et les enfants en dan­ger peuvent être mis·es en sécu­ri­té. Les cri­mi­nels doivent être sanctionnés.

Avec cette marche, nous rap­pel­le­rons que c’est notre droit fon­da­men­tal de vivre à l’abri des vio­lences. Ce droit est chaque jour bafoué dans une indif­fé­rence qui nous sidère.

Avec cette marche, nous ferons entendre nos voix dans chaque famille, entre­prise, admi­nis­tra­tion, quar­tier, école, hôpi­tal et asso­cia­tion. Dans tous les espaces de vie, la ques­tion des vio­lences doit être posée. Et traitée.

Avec cette marche, nous por­te­rons la voix de toutes celles qui, par­mi nous, cumulent les vio­lences en rai­son de leur situa­tion de han­di­cap, de vul­né­ra­bi­li­té, de leur âge, de leur ori­gine sociale, de leur sta­tut de migrantes, de leur orien­ta­tion sexuelle, de leur iden­ti­té de genre ou parce qu’elles sont racisées.

Avec cette marche, nous por­te­rons la voix des mil­liers d’enfants vic­times ou co-vic­times de vio­lences. Nous dénon­ce­rons les déci­sions de jus­tice qui relaxent des pédo­cri­mi­nels en bafouant les droits les plus élé­men­taires des enfants.

Avec cette marche, nous por­te­rons la voix de celles qui ne peuvent plus par­ler. Celles qui ont été assas­si­nées parce qu’elles étaient des femmes. Nous n’arrivons plus à comp­ter les cas où les fémi­ni­cides auraient pu être évi­tés. Nous pro­cla­me­rons notre colère de voir que les pou­voirs publics leur ont tour­né le dos, clas­sant leurs plaintes, refu­sant d’entendre leurs appels à l’aide.

Avec cette marche, nous ferons en sorte que les pou­voirs publics prennent enfin des mesures à la hau­teur. Les demi-solu­tions res­sas­sées depuis des décen­nies ne fonc­tionnent pas. Un Grenelle ne suf­fi­ra pas. Le gou­ver­ne­ment doit pas­ser à la vitesse supé­rieure et déblo­quer un mil­liard d’euros pour finan­cer des poli­tiques publiques qui touchent l’ensemble de la popu­la­tion. La socié­té est prête à se mettre en mou­ve­ment contre les vio­lences. Il manque aujourd’hui la volon­té poli­tique et les moyens.