Calendrier
Du 23 septembre au 31 décembre 2023, le musée des Beaux-Arts consacre une exposition aux sculptures d'ouvriers et de paysans au travail réalisées par le chartrain Paul Richer entre 1889 et 1903.
Paul Richer et Jules Dalou :
regards croisés sur le travail sculptural
L'exposition Les nouveaux héros : Paul Richer et la sculpture du travail met en avant la production du sculpteur entre 1889 et 1903 où il manifesta un intérêt marqué pour la représentation des ouvriers et des paysans en action. Elle replace Richer dans l'histoire de la sculpture de la fin du XIXe siècle, notamment dans le contexte de la représentation du travail, en comparant ses œuvres avec celles de son ami Jules Dalou.
L'exposition commence par une introduction sur l'artiste, suivie du Portrait de Paul Richer par Jules Dalou. Elle présente ensuite chronologiquement ses œuvres, comme Le Faucheur (1889), Paysan à la bêche (1891), et Paysan à la houe (1892), ainsi que des reliefs en plâtre tels que La Moisson (1893) et Travaux des champs (1895).
Des dessins montrant des scènes de la vie rurale et agricole soulignent le talent d'observation de Paul Richer en tant que dessinateur. La mise en regard du Semeur en bronze (1896) avec les projets de monuments de Jules Dalou illustre le dialogue entre les deux artistes.
L'exposition se clôture en comparant deux œuvres de 1899 : le Paysan relevant sa manche n°0 de Jules Dalou et le Bûcheron de la forêt de La Londe de Paul Richer. Cette confrontation met en évidence les similitudes et différences dans la représentation des ouvriers par les deux sculpteurs, préparant ainsi le terrain pour la prochaine exposition en 2024 intitulée En chair et en os. Paul Richer, l'art au service de la médecine.
Jules Dalou, engagé dans la Commune
À la présentation ci-dessus empruntée au Musée des Beaux Arts de Chartres, ajoutons que sous la Commune, Jules Dalou fut officier au 83e bataillon fédéré et appartint à la Commission fédérale des artistes élue le 17 avril 1871 et fut désigné, ainsi que Jules Héreau, pour assister Oudinot, délégué administrateur provisoire des musées du Louvre [voir au 17 mai de notre chronique]. Le 3e conseil de guerre le condamna, par contumace, le 1er mai 1874, aux travaux forcés. Jules Dalou, exilé, passa plusieurs années à Londres avec sa femme et sa fillette. [informations du Maitron].
![Quelque soeuvres de Paul Richer [Visuel]](https://ensemble28.forum28.net/wp-content/uploads/2023/09/Quelque-soeuvres-de-Paul-Richer-Visuel.jpg)
Informations pratiques
► Adresse
> 29, cloître Notre-Dame, 28000 Chartres.
► Jours et Horaires d'ouverture
> Du 23 au 31 octobre :
- Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
- Jeudi de 10h à 12h30 et de 14h à 20h.
- Dimanche de 14h à 18h.
> Du 1er novembre au 31 décembre :
- Mercredi, vendredi et samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h.
- Jeudi de 10h à 12h30 et de 14h à 20h.
- Dimanche de 14h à 17h.
> Fermé exceptionnellement :
- Les 1er et 11 novembre.
- Le 25 décembre.
Le jeudi 28 septembre à 18h, la conférence "Paul Richer et la photographie", présentée par Dominique de Font-Réaulx, conservatrice générale au musée du Louvre, se tiendra au musée des Beaux-Arts.
> Entrée libre.
Dans le cadre de cette exposition, plusieurs visites guidées vous sont proposées :
- Jeudi 5 octobre à 18h, visite-conférence autour du Premier Artiste.
- Jeudi 19 octobre à 18h, visite-conférence autour du Premier Artiste.
- Jeudi 23 novembre à 18h, visite-conférence autour du Premier Artiste.
- Jeudi 14 décembre à 18h, visite de l'exposition par les élèves du collège Victor Hugo.
> Tarifs et réservation au 02 37 90 45 80.
Dans le cadre de cette exposition, une lectorale intitulée "Le travail c'est la santé" vous est proposée au musée des Beaux-Arts par la Compagnie du Détour.
> Dimanche 19 novembre.
> Tarifs et réservations au 02 37 90 45 80.
À quelques jours d'une décision gouvernementale sur le maintien ou l'abandon de certains projets d'autoroutes, il est particulièrement important d'être nombreu·x·ses à cette manifestation.
Rappel de quelques éléments de ce projet inutile et anachronique extraits d'une conférence organisée par le collectif Non A154/A120.
Cliquez sur le document, pour l'agrandir
Chanson, théâtre et chœur battant
Le dérèglement climatique… On en entend parler tous les jours… mais quoi faire ? Ça urg'…
Isolé·e à gamberger…
On est bien un peu perdu… on flip'…
Ensemble… On est bien moins perdu… et la flip'
se transforme en niaque !
Alors on s'assoit, on écoute, on réfléchit,
on propose, on s'oppose, on chante ensemble
et on repart avec la volonté, remonté·e comme un coucou, de changer tout ça !
Chaud, chaud, chaud… L'hiver sera chaud !
Du pain sur la planche (bis)
Du vent dans les branches (bis)
Retroussons nos manches (bis)
Y'a du boulot
L'hiver sera chaud
Ce spectacle sera donné à 18 h. dans le cadre de la fête de la transition
Comment ?
Une agora antique, l'amphi d'une université populaire, une place publique, un arbre à palabres… Pour ce spectacle, le public et les artistes, dans le même espace, côte à côte, dialoguent et s'entremêlent. Les artistes, au milieu et autour du public, solliciteront, à toutes occasions, spectatrices et spectateurs pour les faire chanter, les sonder, leur proposer d'écrire des vers, les faire venir sur scène…
Quoi ?
Du théâtre de rue. Une comédie musicale. Une conférence gesticulée. Un tour de chant. Du stand-up. Du slam. Un cabaret… Un peu tout ça à la fois et alternativement…
De l'énergie, de l'humour, du spectaculaire, de l'indignation, du sérieux, des surprises, du jeu, de l'espoir, des questions, des réponses… Un peu tout ça à la fois et alternativement…
Avec comme matière : des chansons écrites pour le spectacle, des scènes puisées un peu partout : des livres scientifiques, des BD, un extrait du dernier Rapport du GIEC, une prise de parole de Greta Thunberg, une revue de presse...
Par qui ?
7 artistes seront sur scène (mais à Bretoncelles beaucoup plus) pour chanter, jouer, danser, haranguer, chahuter, improviser… seul Mathieu Barbances sera toujours de la partie, pour les autres ce sera à chaque fois une surprise... L'hiver sera chaud ! est créé par un collectif de plus de 30 artistes. En fonction des disponibilités des un·es et des autres la distribution sera à chaque fois différente...
Ghada Hatem-Gantzer, chercheuse et gynécologue-obstétricienne, est une combattante dévouée à la cause des femmes et des enfants. Elle a fondé en 2016 la Maison des Femmes de Saint Denis, première structure en France à offrir une prise en charge globale des femmes victimes de violences et de l'excision. Ses actions multiples en faveur de la PMA, de l'information des médecins, autour de l'IVG, en ont fait une militante de premier plan qui sillonne les établissements scolaires pour mieux informer la jeunesse et la sensibiliser aux questions de sexualité et de violence.
Au moment où la Cour Suprême des Etats-Unis remet en cause la liberté des femmes à pouvoir avorter, le danger est planétaire de revenir sur des avancées majeures que la France aurait tort de penser définitivement acquises.
Le public extérieur au lycée est invité à venir participer à cette rencontre, mais il vous faudra vous inscrire nominativement auprès du Circonflexe, (02 37 49 7090) pour que votre nom soit signalé à l'accueil de l'établissement. Dernier délai le 7 Octobre.
Nous attirons votre attention sur la présence de Tran To Nga, victime de l'agent orange durant la guerre du Vietnam, en procès contre Monsanto et sur l'annonce d'un forum intitulé "La guerre au vivant menée sur nos sols".
Cliquez sur le document pour télécharger le PDF du programme
[caption id="attachment_23064" align="aligncenter" width="366"] Tran To Nga[/caption]
[caption id="attachment_23063" align="aligncenter" width="366"] Trân Thu Dung[/caption]
"Moi, agricultrice"
Un film de Delphine Prunault (2022)
en sa présence
Présentation du documentaire
Des années d'après-guerre à aujourd'hui, des pionnières agricultrices vont mener un long combat de l'ombre pour passer de l'invisibilité sociale, d'un métier subi, à la reconnaissance pleine et entière de leur statut. Trop longtemps considérées "sans profession", sous la tutelle juridique et économique de leurs époux, ces militantes de la première heure livrent le récit intime d'une conquête restée dans l'oubli de l'histoire de l'émancipation des femmes. La nouvelle génération, héritière de cette lente marche vers l'égalité des droits, témoigne également, bien décidée à garantir les acquis gagnés de haute lutte par leurs mères et leurs grands-mères
La bande annonce
Une soirée avec un débat
[caption id="attachment_23197" align="alignright" width="175"] Delphine Prunault[/caption]
Soirée ciné-débat « Paysannes : ces femmes qui font vivre nos territoires » autour du film de Delphine Prunault, en sa présence et avec des paysannes euréliennes qui viendront témoigner :
- Amandine Dupuy, productrice de céréales / Ferme Dupuy à Challet
- Aude Mornas, maraîchère « Aux petits légumes » à Sours (sous réserves)
- Sylvie Arrondeau, ferme de la Métairie à Dancy (volailles, œufs, légumes secs, farines, huiles, pains) (sous réserves).
D'après le dernier recensement agricole (agreste, mars 2023), en 2020, les femmes représentent 25% de la population agricole en région Centre-Val de Loire, nous sommes la région agricole la moins féminine de France et le taux de femmes est 5% plus bas qu'en 2010. Cependant, ces femmes du monde agricole prennent de plus en plus de statuts protecteurs et avec un pouvoir décisionnel plus important, ainsi 58% des femmes de la population agricole sont exploitantes agricoles.
"Nous avons décidé pour cette soirée de mettre ces paysannes à l'honneur, disent les organisatrices, nous reviendrons sur leurs combats et conquêtes passées, allant de la reconnaissance de leur métier et leur statut jusqu'au congé maternité."
Un film de Nathan Pirard et Floris Schruijer (2022)
Présentation du documentaire
Ce documentaire retrace l'histoire agricole d'une région céréalière française où se pratique une agriculture particulièrement intensive, la Champagne crayeuse. Pour comprendre les origines des crises sociales et environnementales auxquelles les campagnes de cette région sont aujourd'hui confrontées, les réalisateurs de Tu nourriras le monde nous emmènent à la rencontre de ses céréaliers. A travers le récit de leurs histoires personnelles, peu à peu se reconstruit le fil des politiques agricoles des 70 dernières années, et leur impact sur nos campagnes.
La bande annonce
Débat avec Marc Dufumier, après la projection
Marc Dufumier est agronome, professeur émérite à Agroparistech.
Retrouvez le compte rendu d'une précédente intervention de Marc Dufumier en Eure-et-Loir :
Compte rendu Conférence M.Dufumier Agriculture biologique Cherisy 2016