Calendrier
Pour plus d'information sur cette remarquable création artistique, nous vous renvoyons à notre compte rendu de visite.
80 ans après son exécution par les nazis au Mont Valérien, le résistant communiste Missak Manouchian est entré au Panthéon avec son épouse Mélinée, arménienne et résistante comme lui.
Vous pouvez voir ici le récit de l'hommage rendu à Chartres au couple et à ceux de l'Affiche Rouge.
Et aussi l'annonce de l'exposition de Châteaudun sur le même sujet récemment.
d'Agnieszka Holland (2023)
Questions à la réalisatrice polonaise
extraites du dossier de presse
Qu'est-ce qui vous a poussée à réaliser Green Border ?
Mon sentiment est qu'il n'y a aucun sens à faire de l'art si l'on ne lutte pas pour questionner les vrais problèmes, ceux qui sont douloureux et parfois insolubles, et qui nous obligent à faire des choix difficiles.
Pourquoi ce sujet en particulier ?
[caption id="attachment_27148" align="alignright" width="215"] Dossier de presse complet ici[/caption]
Mes amis ont trouvé un corps à la frontière. Il était nu, mort de froid. Ce n'était pas le premier corps qu'ils trouvaient, mais c'est à ce moment-là que j'ai appris que lorsque quelqu'un est enhypothermie, il a l'impression d'avoir une forte fièvre et commence à se dévêtir. Et cette image, de ce jeune homme mourant de froid ici dans mon pays, juste à côté, là dans les bois où les gens promènent leurs chiens et cueillent des champignons, est quelque chose de tellement horrible. Face à cette crise fabriquée par les politiciens, nous devons prendre une position claire, en tant qu'artistes, en tant que personnes, en tant que société et en tant que pays.
Brigitte Espuche coordinatrice du réseau Migreurop
Migreurop est un réseau de 51 associations et 40 membres individuel·le·s, présent·e·s dans 17 pays d'Europe, d'Afrique et du Moyen Orient. L'une des particularités du réseau est de réunir une grande diversité d'associations de terrain et de chercheur·euse·s et activistes qui mettent leurs connaissances et compétences au service de Migreurop, afin de documenter, décrypter et dénoncer les conséquences des politiques migratoires européennes. Grâce à cette analyse partagée, Migreurop favorise les synergies et les stratégies communes de mobilisation en faveur des droits des exilé·e·s.
"Sauvages"
Film d'animation de Claude Barras (2024)
suivi d'un débat
Synopsis
À Bornéo, en bordure de la forêt tropicale, Kéria recueille un bébé orang-outan trouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Au même moment Selaï, son jeune cousin, vient trouver refuge chez eux pour échapper au conflit qui oppose sa famille nomade aux compagnies forestières. Ensemble, Kéria, Selaï et le bébé singe baptisé Oshi vont braver tous les obstacles pour lutter contre la destruction de la forêt ancestrale, plus que jamais menacée.
La bande annonce
Quelques avis sur le film
Les Inrocks
C'est tout simplement déchirant, drôle et politique.
Abus de ciné
Un tendre portrait d'une fillette prise entre deux civilisations, dont la révélation d'une partie du passé familial parvient à créer l'émotion.
Cineman
Conte familial et fable écologique, le film aborde ainsi les thèmes de la transmission entre les générations et de la déforestation. Le peuple Penan, duquel s'inspire directement Claude Barras et avec qui il a passé plusieurs semaines en immersion, s'est associé à l'écriture du scénario.
Cineuropa
Une fable écologiste aux maints développements dramatiques peuplées de personnages à la fois touchants et courageux qui affrontent l'inconnu avec la volonté de fer de ceux et celles qui, au fond, n'ont plus rien à perdre.
L'association caritative Human Appeal née au Royaume-Uni, organise un repas caritatif le 26 octobre à Dreux chez Fidan. Ce sera l'occasion de récolter des fonds pour aider les victimes palestiniennes. Imane Maarifi, infirmière française qui a séjourné à Gaza et aidé bénévolement à Kahn-Younis, apportera son témoignage. Elle avait été arrêté brièvement en France début septembre. (voir le communiqué de l'AFPS)
"Bienveillance paysanne"
Un film de Oliver Dickinson (2023)
Présentation du documentaire
Algues vertes, gaz à effet de serre, déforestation, recul de la biodiversité, réchauffement climatique… Et tant d'autres maux imputés à l'élevage ! L'animal de ferme, notre bienfaiteur nourricier, serait-il devenu l'ennemi numéro 1 de la vie sur terre ? Le documentariste Oliver Dickinson a voulu le vérifier en parcourant la France à la rencontre d'éleveurs et d'éleveuses adeptes de pratiques vertueuses. Ils et elles ont choisi de replanter les arbres et de développer d'ingénieuses collaborations animales pour laisser une empreinte plus douce et contribuer à la sauvegarde de notre planète.
La bande annonce
L'avis du comité de sélection du festival Alimenterre
[caption id="attachment_27238" align="alignright" width="180"] Oliver Dickinson[/caption]
Ce film est un bel hommage au métier de paysan et de paysanne. A travers différents exemples français d'élevages respectueux du vivant, il montre l'importance des animaux dans l'équilibre des écosystèmes, la préservation des sols, et les relations entre biodiversité sauvage et biodiversité cultivée. L'intention, clairement annoncée au début du film, est de mettre en avant des alternatives concrètes au modèle agricole dominant, afin de promouvoir une agriculture plus respectueuse de l'environnement, des bêtes et des humains. Circuits courts, agroforesterie, passage en bio, agriculture durable, sont les thématiques abordées. Ce documentaire permet d'ouvrir les débats sur la question de l'élevage, ici et ailleurs : problème ou solution face à l'érosion de la biodiversité, au changement climatique et à la désertification ? Le message est positif et laisse entendre qu'il est possible de produire différemment.