Les femmes et la science / Salle Simone-Signoret / Nogent-le-Rotrou / 8 mars / 18 h. 30
Quand :
8 mars 2019 @ 18 h 30 min
Europe/Paris Fuseau horaire
2019-03-08T18:30:00+01:00
2019-03-08T18:45:00+01:00
Où :
NOGENT-LE-ROTROU - Salle Simone-Signoret
Coût :
Gratuit
Contact :
Marie Curie est certainement la femme scientifique la plus connue dans notre pays. Avec deux prix Nobel, on lui refusa pourtant l’accès à l’Académie de Sciences.
Aujord’hui, avec les 2 prix Nobel de 2018 reçus par Donna Strickland (physique) et Frances Arnold (chimie), le pourcentage de femmes récompensées est passé de 3% à 3,34%…
La minimisation, voire le déni, de la contribution des femmes scientifiques à la recherche n’est pas un phénomène nouveau. Beaucoup d’entre elles n’ont accédé à la reconnaissance qui leur était due que des années après leurs découvertes. De nombreuses femmes ont été évincées des remises de prix comme des plus hautes distinctions.
Où en est-on à présent du long chemin historique de l’occultation à la reconnaissance ?
Aujourd’hui encore, les femmes ne sont pas toujours en première ligne dans les domaines scientifiques malgré leurs brillants résultats.
En 2016, la proportion de bachelières dans une génération s’élève à 83,9 %, celle des bacheliers à 73,9 %, soit un écart de 10 points en faveur des filles.
Pour autant, les filles sont moins nombreuses en proportion à s’orienter dans les filières scientifiques. En 2016, 41,3 % des terminales scientifiques sont des filles (ce taux était à 33,0 % en 1994). Dans l’enseignement supérieur, les différences sont plus nettes parmi les diplômés scientifiques. En 2015, 30 % des ingénieurs sont des femmes et ce taux est de 39 % parmi les docteurs en sciences (source Ministère de l’éducation nationale).
Le préjugé selon lequel « les sciences c’est pas pour les filles » semble donc se perpétuer. le constat d’une crise des vocations chez les jeunes filles pour les secteurs scientifiques implique de déconstruire les stéréotypes de genre dans l’éducation, les familles et la société.
Quelle est la situation des femmes dans le champ des sciences : y sont-elles devenues les égales des hommes ? La reconnaissance de leurs travaux et de leurs mérites est-elle établie ? Leurs capacités de pilotage des équipes de recherche sont-elles reconnues ?
Quels mécanismes de parité des instances, d’accompagnement des carrières, de valorisations des compétences et des publications ont été développés pour rompre avec le déni d’égalité et le gaspillage de talents ?
Mai-Pourquoi