Rassemblement / Arts vivants / place des Épars / Chartres / 13 mars / 15 h. 30

Nous repro­dui­sons l’ap­pel  du col­lec­tif ARTS.VIVANTS.ENSEMBLE.28

“Cela fait un an que nous, tra­vailleuses-tra­vailleurs de la culture, (comme ceux de l’évènementiel et du tou­risme) sommes dans l’incapacité de tra­vailler et de vivre de nos métiers.
Nous, ARTS.VIVANTS.ENSEMBLE.28, col­lec­tif réunis­sant com­pa­gnies, artistes, tech­ni­ciens, lieux et pro­fes­sion­nels de la culture en Eure et Loir, mais aus­si citoyennes, citoyens…

Demandons la réou­ver­ture des lieux cultu­rels, le main­tien des fes­ti­vals en plein air, la reprise de toutes les acti­vi­tés cultu­relles en salle comme en rue, dans le res­pect bien sûr des consignes sanitaires.

Nous sou­te­nons l’appel des occu­pants de l’Odéon, du 6 mars 2021  qui reven­diquent, notamment :
• Une pro­lon­ga­tion de l’année blanche, ain­si que son élar­gis­se­ment à tous les travailleur.es pré­caires, extras et sai­son­niers entre autres, qui subissent les effets de la crise.
• Un retrait pur et simple de la réforme de l’assurance-chômage
• De toute urgence, des mesures qui per­mettent aux salarié.es à l’emploi dis­con­ti­nu d’accéder aux congés mater­ni­té et mala­die indem­ni­sés, ain­si qu’une baisse du seuil d’heures mini­mum d’accès à l’indemnisation chô­mage pour les primo-entrant.es ou intermittent.es en rup­ture de droits.
• Un finan­ce­ment du sec­teur cultu­rel pas­sant par un plan mas­sif de sou­tien à l’emploi en concer­ta­tion avec les orga­ni­sa­tions repré­sen­ta­tives des salarié.es de la culture.
• Des moyens pour garan­tir les droits sociaux – retraite, for­ma­tion, méde­cine du tra­vail, congés payés, etc.- dont les caisses sont mena­cées par l’arrêt des cotisations.

Et la tenue d’urgence du Conseil National des Professions du Spectacle en pré­sence du Premier Ministre et de la ministre de la Culture pour enfin répondre à toutes les ques­tions de la pro­fes­sion et aux reven­di­ca­tions leur per­met­tant de travailler.”

Ci-des­sous , une vidéo des occu­pants de l’Odéon appe­lant à déve­lop­per un mou­ve­ment d’occupation.