Moi, agricultrice / Les Enfants du Paradis / Chartres / 17 octobre / 19 h. 30
13 place de la Porte-Saint-Michel
“Moi, agricultrice”
Un film de Delphine Prunault (2022)
en sa présence
Présentation du documentaire
Des années d’après-guerre à aujourd’hui, des pionnières agricultrices vont mener un long combat de l’ombre pour passer de l’invisibilité sociale, d’un métier subi, à la reconnaissance pleine et entière de leur statut. Trop longtemps considérées “sans profession”, sous la tutelle juridique et économique de leurs époux, ces militantes de la première heure livrent le récit intime d’une conquête restée dans l’oubli de l’histoire de l’émancipation des femmes. La nouvelle génération, héritière de cette lente marche vers l’égalité des droits, témoigne également, bien décidée à garantir les acquis gagnés de haute lutte par leurs mères et leurs grands-mères
La bande annonce
Une soirée avec un débat
Soirée ciné-débat « Paysannes : ces femmes qui font vivre nos territoires » autour du film de Delphine Prunault, en sa présence et avec des paysannes euréliennes qui viendront témoigner :
- Amandine Dupuy, productrice de céréales / Ferme Dupuy à Challet
- Aude Mornas, maraîchère « Aux petits légumes » à Sours (sous réserves)
- Sylvie Arrondeau, ferme de la Métairie à Dancy (volailles, œufs, légumes secs, farines, huiles, pains) (sous réserves).
D’après le dernier recensement agricole (agreste, mars 2023), en 2020, les femmes représentent 25% de la population agricole en région Centre-Val de Loire, nous sommes la région agricole la moins féminine de France et le taux de femmes est 5% plus bas qu’en 2010. Cependant, ces femmes du monde agricole prennent de plus en plus de statuts protecteurs et avec un pouvoir décisionnel plus important, ainsi 58% des femmes de la population agricole sont exploitantes agricoles.
“Nous avons décidé pour cette soirée de mettre ces paysannes à l’honneur, disent les organisatrices, nous reviendrons sur leurs combats et conquêtes passées, allant de la reconnaissance de leur métier et leur statut jusqu’au congé maternité.”