Loi ”Sécurité globale” :
Manifestation interdite à Chartres
Malgré une convocation tardive et l’arrivée d’un temps hivernal , les manifestants étaient quand même une grosse centaine au deuxième rassemblement chartrain contre la loi dite de « Sécurité globale », en ce 5 décembre devant l’immeuble de la représentante de l’État. Et les présents étaient déterminés.
Les pancartes, pour une partie renouvelées, donnaient le ton comme celle-ci : « Souriez , vous êtes fliqués !»
Rassemblement statique uniquement
Comme la semaine passée, les organisations syndicales, à l’initiative du rassemblement (CGT, FSU, Solidaires), ont d’abord pris la parole (excepté Solidaires). Toutes les organisations à l’instar de la première intervenante, Chantal Lefèvre pour la CGT, ont demandé le retrait total de la loi et pas seulement un aménagement de l’article 24 : « Le projet de loi Sécurité globale, le nouveau schéma du maintien de l’ordre sur les manifestations, la loi de programmation pour la recherche et celle contre le séparatisme sont des nouvelles armes au service d’un gouvernement autoritaire et représentent de graves atteintes aux libertés pour les conquêtes sociales. » Elle a vu la preuve de cette dérive dans l’interdiction, par la Préfète Benrabia, de la manifestation qui était prévue ce jour. Elle s’est insurgée, comme tous les participants (sifflets, ‘’hoouuu’’) et organisations contre cette mesure et appelé à exiger « Le renforcement des libertés, et des droits de manifestation… »
Après les syndicats, la parole aux politiques
Pierre Licout prit ensuite la parole au nom de la FSU. Puis ce furent les interventions des formations politiques, en commençant par le Parti communiste (PCF) par la voix de Lionel Geollot. Enfin, Nicole Mas a parlé pour le POID et Luc Viry pour LO.