Chartres : Pour l’avenir climatique… et social, individuellement et collectivement
En cette veille de premier tour de l’élection présidentielle, la Marche pour le futur avait la volonté de rappeler aux citoyen·ne·s que l’enjeu climatique devait être un élément important de leur choix dans l’isoloir. Beaucoup des 70 participants·e·s étaient déçu·e·s de se retrouver trop peu. Mais, comme le dira la porte parole de L214, en fin de parcours, «Chacun d’entre nous peut passer le message à des dizaines d’autres et nous pouvons être des milliers à la fin. »
‘’Pour demain : c’est maintenant !”
Au cours d’un grand tour du centre-ville de Chartres par la place des Épars, le cinéma, l’église Saint-Aignan, la cathédrale, de nombreux slogans ont été clamés dans la bonne humeur, par exemple : ‘’Urgence climatique ! – Plus de climat dans les médias !’’, ‘’Pour demain : c’est maintenant ! – Et plus tard, ce s’ra trop tard !’’ et l’optimiste : ‘’Sortir du fossile, c’est pas difficile !’’
La manifestation, donc, s’achève sur la place des Épars par des prises de paroles d’organisations ayant appelé à cette marche. À commencer par François Bordes de la FEEL qui compare les émissions de gaz à effet de serre des 63 milliardaires français et des 50% des Français aux ressources modestes (voir notre article sur la Marche Look up).
Jean-François Bridet de Chartres-Écologie dénonce la politique du maire de Chartres qui a « 60 ans de retard » en prévoyant « un nouveau parking souterrain le long de l’Eure pace que ‘’c’est l’avenir, qu’il faut encore plus de voitures dans les villes’’ ».
Puis, c’est Bernard Cordier qui présente ClapADAP, un festival du film du climat qui change dont nous reproduisons le programme ici.
”Pas de justice climatique sans justice sociale”
Solidaires, par la voix de Thibaud Lemière, affirme qu’ « il n’y aura pas de justice climatique sans justice sociale et inversement […] les salariés sont moteurs de ce changement […] Il faut combattre collectivement. »
À l’inverse, ou complémentairement, L214, à propos de l’alimentation, met en évidence la responsabilité de chacun·e en donnant deux chiffres : « Quand vous faites un repas sans viande et sans produits laitiers (repas végétalien bio) qui peut être complet, équilibré, savoureux et délicieux, vous faites l’équivalent en voiture de 281 km. Si vous faites le repas classique avec viande et produits laitiers en conventionnel c’est comme si vous faisiez 4758 km. »
C’est sur ces sujets de réflexion que les militant·e·s du climat se séparent.